Le projet culturel le plus important du Benin qui roule glorieusement entre le concepteur Dr François Djibril Goundété et les pouvoirs–publics a une similarité par rapport au combat de gladiateur dans l’antiquité grecque qui est la lutte entre un animal féroce et un individu dont le savoir s’impose et dérange le sommeil des souverains.
Pourtant, les politiciens de Covè, Zagnando, Ounihi, Savalou, Glazoué et Ouessè, en l’occurrence le doyen Antoine Détchénou, Edgard Charlemagne Alia, Aké Natondé, Edmond Agoua, Jean Gonangbé, Lambert Koty, Janvier Yahouédéou, Valentin Somassè, Roger Dovonou, Valentin Djènontin et beaucoup d’autres acteurs politiques de « la communauté Mahi » en général, se présentent non pas sur les pieds de la solidarité obligatoire ( conformément à l’appel du 8 Mai 1991 de l’ethnologue feu Alexandre Sênou Adandé et la demande de soutien du monde ‘’Mahi’’ objet des correspondances N°503/CNSA –SA du 23 Septembre 2013 à l’adresse du Maire et des conseillers de la commune de Covè ; N°504 au Maire de Zangnanado ; N°505 au maire de Ouinhi ; N°506 au maire de Savalou ; N°507 au maire de Glazoué et le N°508/CNSA –SA du 23 Septembre 2013 au Maire et aux conseillers de la communauté Ouèssè), mais comme Ponce Pilate qui a fait tuer Jésus Christ en 33 de notre ère.
Loin de toutes formes d’incitation à la violence, la haine raciale et à la désobéissance civile, moi W.T.Y. Bio, en tant qu’observateur indépendant, j’affirme ici haut et fort que l’homme du Nord (Bénin) ne va jamais accepter de sacrifier, même contre de puissants intérêts, un membre de sa famille ou de sa communauté. Considérant ce cachet de solidarité qui existe entre les baribas, les dendis, les ditamari, les yom, les pila-pila, les peulhs, les zarma, etc. pourquoi certains responsables du Sud ont la mauvaise habitude de laisser les détracteurs sombrer les mérites ou les gros efforts de leurs frères qui mènent de brillants combats pour un monde meilleur ?
En effet, depuis l’arrivée de la démocratie en 1990, les cadres de haut rang issus de Mahi se battent en politique (avec beaucoup de promesses pour le bonheur de la communauté en particulier et du Bénin en général) pour gagner des postes très importants dans l’administration publique, des postes de conseillers, des fauteuils de députés, des postes de ministres pour se faire élire un jour président de la république. Tout ça là est bien pour faire avancer la nation. Mais à coté, il y a une question de grande sensibilité d’envergure nationale et internationale qui constitue l’image de marque de la région et qui mérite d’être prise en considération et en compte par la famille politique mahi en général. C ‘est l’irremplaçable dossier de l’alphabet africain dont le concepteur légalement reconnu (voir consécration officielle par l’attestation N°130/DECP/CBRST/MEN du 24 Décembre 1990) est l’orientaliste François Djibril Goundété, digne fils de la localité. Dans son rapport de force, l’alphabet africain permet à notre pays de se comparer valablement aux grandes nations du monde comme les cunéiformes pour l’Irak et l’Iran, les hiéroglyphes pour l’Egypte, les idéogrammes de Houang-ho pour la Chine, l’alphabet nabatéen simplifié pour les pays arabes, le code hébraïque pour l’Israël, le glagolitique modifié dit ‘’ cyrillique’’ pour la Russie, l’écriture romaine simplifiée pour l’occident et l’alphabet africain dont notre pays, le Bénin, bénéficie du plein droit d’auteur et de paternité .
Pourquoi se taire ?
Quand le créateur François Goundété, jeune de 22ans, a reçu la lettre de mission N°373 / P.R / CAB / DTEC du 13 mars 1978 bel et bien signé par le président de la République dans le cadre des recherches et la mise au point de l’écriture ‘’EHUZU’’, la communauté Mahi n’a rien dit ; Quand l’inventeur Goundété, à cause de son génie exceptionnel, est mis à la disposition du M.C.A.P. par l’ANR et le gouvernement par le message porté N° 509/MTAS/DGM/DTEC/STCR du 2 décembre 1983 dont l’objectif de « l’Africanisation du Système d’Alphabétisation », les Mahi n’ont rien dit. Quand Goundété est chassé sans décret , ni arrêté de l’administration publique en Janvier 1984 par certains responsables politico-administratifs à la solde de l’extérieur, la communauté mahi n’a rien dit ; Quand les milieux scientifiques ont officiellement confirmé l’invention de l’écriture dite ‘’Ehuzu’’ par l’attestation N° 130 / DECP/ CBRST/MEN du 24 – 12 – 1990, les cadres mahi n’ont rien dit ; Quand l’éminent chercheur et homme politique Alexandre Sênou Adandé a créé le Comité National de Soutien à l’invention de l’écriture ‘’Ehuzu’’ devenue l’Alphabet Africain en lançant l’appel du 8 Mai 1991, la communauté mahi n’a rien dit ; Quand plus de 2.000 personnalités morales, politiques, scientifiques, techniques et administratives des douze départements du Bénin ont donné leur aval par des signatures pour la valorisation de l’Alphabet africain dans l’objectif du véritable développement et de la crédibilité de notre pays sur le plan international, les valeureux fils Mahi n’ont rien dit ; Quand le créateur François Goundété, après trois décennies d’injustice, de brimade et de persécution par l’administration béninoise , a réclamé 1.000.000.000 de francs CFA pour ses droits insaisissables avec les mesures de sécurité pour sa protection, la communauté Mahi qui est bel et bien au courant de la cascade d’évènement sur le prestigieux dossier n’a rien dit et n’a rien fait ;
Ainsi donc, quand la perle rare de l’Afrique sera portée disparue un jour, la communauté Mahi, dans son incapacité de faire quelque chose pour régler la situation, n’aura plus droit à la parole.
Quel drôle de chance pour le peuple Mahi dont le fruit c’est-à-dire l’attribut de civilisation consonantique vocalisé éclairera l’Afrique de demain ? Car, pure aubaine pour ce monde honoré qui a obligation d’y contribuer par des mesures légales appropriées (rencontre des décideurs politiques et des sages Mahi avec son excellence le président de la République, tables-rondes culturelles et débats télévisés sur l’histoire de l’écriture, sur l’invention de l’alphabet africain et sur l’importance de l’alphabétisation dans l’éradication de la pauvreté). Aussi étonnant que cela puisse être une vérité, ces décideurs politiques de provenance Mahi n’ont jamais fait allusion à l’invention spectaculaire de l’alphabet africain dans leurs nombreux discours de campagne pendant les élections malgré l’appel historique lancé le 8 mai 1991 par l’ethnologue Alexandre Sênou ADANDE.
Par ailleurs, on peut avouer clairement que cette histoire d’indifférence ou de banalisation à l’égard des grandes inventions, des brimades et des persécutions contre les hommes de lumière ne date pas d’aujourd’hui. Parmi grand nombre de cas, Jésus-Christ le sauveur du monde a été crucifié parce que considéré chez lui comme le faux magicien du pauvre charpentier Joseph. Si Albert Einstein, le plus grand savant de la planète, n’a jamais réussi à se montrer grand savant chez Adolphe Hitler qui le persécutait en Allemagne avant sa fuite brutale vers les Etats-Unis d’Amérique, ce n’est pas le fils du pauvre paysan Goundété de Naogon à Covè qui a grandi devant nous qui va oser se présenter à la Marina pour une récompense par son excellence le président de la République dans le cadre d’une découverte au profit de l’Afrique. Car, ce présumé inventeur de l’écriture est « un simple tohossou, c’est-à-dire un monstre dont le crâne est totalement vide » ; les milieux scientifiques qui ont confirmé ses capacités de recherche et d’innovation par des actes officiels sont des fous.
En synthèse, pourquoi se montrer trop disponible aux problèmes qui frappent les étrangers, mais peu soucieux aux graves difficultés des valeureux fils de son propre coin? Comme exemple palpable, l’homme d’affaire Désiré Vodonou qui a fait plus de trente (30) mois de vie carcérale n’est pas un natif d’Agonlin. Pourtant, les politiciens d’Agonlin sous la houlette du doyen Antoine Détchénou ont plaidé énergiquement le cas du puissant argentier de Zogbodomey au cours d’un meeting politique, tenu le samedi 28 septembre 2013 à Ahito dans la commune de Covè, en utilisant les très nombreuses populations de la zone pour menacer le gouvernement à faire sortir le monsieur. Cette action politique très efficace s’est produite un peu avant la libération de l’honorable Désiré Vodonou. Alors que « la demande de soutien obligatoire » sus-référencée à l’adresse de toute la communauté Mahi du Bénin datait du 23 septembre 2013(Enquêtes).