(Plusieurs habitations et hectares de champs de cultures vivrières et cotonnières dans les eaux)
La montée des eaux du fleuve Mono a occasionné d’importants dégâts dans les villages de l’arrondissement de Dévé, commune de Dogbo (département du Couffo). Touché par cette situation, le Maire Magloire AGOSSOU accompagné d’une délégation composée du DA Calixte SOSSOU, du CA Yao Djehouga, du Secrétaire Exécutif Iliwanou ADAM et d’autres cadres de la mairie, Roger Megnonhou et Dominique Ballo , ont fait une descente sur le terrain ce jeudi 29 septembre 2022, pour faire le constat et exprimer la compassion du conseil communal aux populations sinistrées.
Plusieurs villages de l’arrondissement de Devé, localité du Bénin frontalière au Togo, subissent les affres des eaux depuis quelques jours suite à la crue du fleuve Mono. Ce qui fait déborder les eaux dans le village de Tchangba dans l’arrondissement de Dévé ; des exploitations agricoles situées le long du fleuve et environs sont aussi sous les eaux. Les eaux ont tout emporté au niveau des champs et plantations agricoles et rendu sans domicile certains habitants à Tchangba.
Cette année, l’arrondissement de Dévé est sévèrement touché. Comme en 2019. Plusieurs habitations et hectares de champs de cultures vivrières et cotonnières ont subi les affres de la crue du fleuve Mono. Ecole et habitations sont sous les eaux à Tchangba contraignant les populations à quitter leurs domiciles. Après le débordement du fleuve Mono depuis quelques jours, l’autorité communale a fait une descente sur le terrain pour constater de visu les dégâts. Plusieurs zones sont inacessibles.
Présentant la situation, un élu local fait savoir que « des centaines d’habitations, de greniers, plsuieurs hectares de coton, de maïs et de riz sont engloutis par les eaux ». Il invite les autorités à divers niveaux à répondre aux cris de détresse des sinistrés afin de leur porter secours. Le Maire Agossou a rassuré du soutien de la mairie. Il a ajouté qu’il portera l’information au niveau hiérarchique pour des solutions idoines. « Nous devons continuer à sensibiliser les populations qui s’entêtent à rester dans le lit du fleuve afin qu’elles comprennent que c’est déjà trop tard d’aller faire les récoltes dans les champs », conseille le maire de Dogbo.
Après les constats et autres statistiques, il ressort que plus de 10 mille hectares de produits agricoles sont emportés par les eaux (champs de coton, de maïs, de riz, de tomate, de Manioc, etc ) des maisons emportés, ainsi que des bétails. La voie allant de Dévé jusqu’au bord du fleuve Nono est impraticable puisque coupée en deux.
Les populations sinistrées attendent du gouvernement des actions fortes. Selon des estimations, les dégâts causés par le débordement du fleuve Mono pourraient être chiffrés entre 20 à 30 millions de Francs cfa voire plus.
A.C.C.