La capitale change encore une fois de maire. Saleh Abdelaziz Damane, en place depuis octobre 2018, a été suspendu de ses fonctions par le ministre de l’Administration du territoire pour « manquement grave » et a aussitôt été remplacé par un de ses adjoints. Le maire sortant, membre de la majorité présidentielle paie, comme ses prédécesseurs, sa mauvaise gestion de la ville.
Les choses sont allées vite. Lundi soir, le ministre de l’Administration du territoire suspend par arrêté le maire de la capitale. La décision lui est notifiée mardi matin alors qu’un de ses adjoints, Oumar Boukar est chargé d’expédier les affaires courantes.
Dès l’après-midi, le conseil municipal convoqué, décide de confirmer l’intérimaire à son poste. Le nouveau maire est un chef de parti qui a décidé de dissoudre sa formation au sein du MPS, le parti au pouvoir. Il y’a quelques mois alors qu’il était premier adjoint, il a failli en venir aux mains avec son titulaire à qui il reprochait une gestion exclusive de la municipalité.
Quelques mois plus tard, c’est encore pour mauvaise gestion des fonds destinés à la lutte contre le coronavirus que le maire sortant aurait été sanctionné selon des sources au sein du conseil municipal.
RFI