Une équipe du ministère du cadre de vie et du développement durable séjourne depuis lundi dans le département du Mono et du Couffo pour la sensibilisation et le contrôle des gaz d’échappement des véhicules motorisés.
Composée d’une demi-douzaine de personnes, assistées de policiers, l’équipe du ministère du cadre de vie sensibilise les conducteurs de véhicules motorisés à travers un checking. L’objectif est de contrôler la teneur en CO et CH avant et après réglage. Dans l’optique de rendre l’environnement sain et vivable, cette phase de sensibilisation (elle n’est pas coercitive) a pour but d’orienter les propriétaires de véhicules pollueurs dans les garages agréés pour faire le réglage nécessaire.
Selon Bernadette Ahouangbè, « la teneur en (CO) d’un véhicule non pollueur ne doit pas excéder 2 ». Mais dès lors qu’un véhicule est détecté pollueur, une fiche est remise à son propriétaire qui est orienté vers un garage agréé pour le réglage.
Le programme d’action du gouvernement (Pag) est une batterie de réformes dont le but est de transformer la cité, d’offrir un cadre sain et un mieux-être à la population. Il n’en demeure pas moins pour cette séance de sensibilisation et de contrôle de gaz d’échappement. Malgré son descente inopinée sur le terrain, l’équipe du ministère du cadre de vie a été bien reçue par le maire de la commune de Dogbo, Vincent Acakpo. Après un tête-à-tête au cabinet du maire, la délégation a été conduite ensuite à la gare routière de Dogbo. Le maire Vincent Codjo Acakpo a pris des dispositions idoines pour que l’équipe du ministère du cadre de vie soit bien reçue par l’union des conducteurs (Unacoteb), notamment les responsables syndicaux. La délégation a échangé avec les responsables syndicaux en leur donnant plus d’éclaircissements à leurs préoccupations. Grâce au management du maire Vincent Akakpo, les responsables syndicaux ont accueilli la réforme sourire aux lèvres.
A les entendre, on peut déduire qu’ils ont fait des suggestions allant dans le sens de la bonne marche de cette réforme, un des nombreux piliers du Pag. C’est le cas par exemple du responsable syndical, François Dégui qui a souhaité que les frais de contravention pour des raisons de traçabilité, soient payés au ministère. En bon défenseur du gouvernement, le maire de Dogbo a tout mis en oeuvre afin que les conducteurs accueillent favorablement la réforme. Il a souhaité que lors de la phase répressive, des dispositions soient prises pour qu’en cas d’infraction, les pièces du véhicule soient remises au conducteur par l’équipe qui opère la sensibilisation sur le terrain et non la police. Ceci pour éviter la croix et la bannière aux propriétaires de véhicules épinglés. L’un dans l’autre, le maire Vincent Acakpo a ménagé la chèvre et le chou. Il a balisé le terrain de sorte que les conducteurs ne soient pas réfractaires à cette noble réforme.
