Selon le média nation-times repris par Afrik Soir, le journaliste qui a capturé le pantalon mouillant du président du Soudan du sud, Salva Kiir aurait été retrouvé pendu, d’autres portés disparus.
Un journaliste ayant couvert la cérémonie de mise en service d’une route, au cours de laquelle le président du Soudan du Sud a « mouillé son pantalon » pendant l’exécution de l’hymne national aurait été retrouvé mort pendu. « Des informations qui inondent Internet révèlent que certains journalistes qui ont couvert l’événement d’État au Soudan du Sud où le président Salva Kiir Mayardit a « mouillé » son pantalon lors de l’hymne national ont disparu un par un. Des rapports affirment également que certains ont été retrouvés morts », a fait savoir le média nation-times.
« Annonçant la nouvelle sur son compte Twitter, un ancien candidat à l’Assemblée législative d’Afrique de l’Est et ancien journaliste du Kenya, Bukyana Julius, a révélé ce développement au Soudan du Sud, affirmant que tous les journalistes présents lors de l’événement d’État avaient été torturés après avoir rendu compte de l’événement. Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a fait sensation sur Internet après avoir été filmé en train de se pisser dessus lors d’un événement de mise en service d’une route », a pointé le média.
« Certains commentateurs médicaux ont donné leur avis sur les raisons qui auraient pu amener le président à se mouiller en public. Certaines de ces raisons incluent les possibilités que Salva Kiir Mayardit puisse souffrir d’une infection chronique des voies urinaires, qui est courante chez les hommes âgés. La maladie affecte la façon dont les hommes gèrent leur vessie. L’autre raison venant des diplomates suggère que le président aurait pu exercer un acte extrême de patriotisme où il s’est poussé à ne pas aller aux toilettes lors de la récitation de l’hymne national », poursuit le média.
Ajoutant qu’en raison de cette sombre atmosphère politique dans le pays, beaucoup pensent que cela pourrait être la raison pour laquelle les informations faisant état de journalistes disparus n’ont pas été partagées par les principaux médias du Soudan du Sud.
Source : Afrik Soir