(Cette usine, fruit du partenariat entre les gouvernements indien et ivoirien, a une capacité journalière de 4.000 appareils et une unité automatique, la plus grande installée en Afrique)
Une unité d’assemblage d’ordinateurs, de smartphones, de lampes led, de caméras etc est installée à Grand-Bassam en Côte d’Ivoire. En prélude au démarrage de l’exploitation de la dite usine, le Groupe Cerco a reçu, le 2 octobre, la visite de l’Ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire.
De l’inédit. Le Groupe Cerco réussit un exploit en Côte d’Ivoire. Il s’agit d’une usine d’assemblage d’ordinateurs, de smartphones, de lampes led, de cameras etc. L’ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire, Sailas Thangal, est allé visiter le vendredi 2 octobre 2020 cette unité au village des technologies de l’information et de la biotechnologie et de la promotion de la zone franche de Grand-Bassam. C’est le fruit d’une coopération entre le gouvernement indien et le gouvernement ivoirien. L’Ambassadeur de l’inde en Côte d’ivoire a effectué la visite en présence des autorités préfectorales, du maire et du représentant du président du conseil régional du Sud Comoé.
L’unité d’assemblage est composée essentiellement d’étudiants africains issus des instituts Cerco. Elle produit des appareils destinés principalement aux établissements académiques en vue de permettre à chaque étudiant de se procurer un ordinateur à moindre coût payable sur une période de deux ans. 150 jeunes assurent l’assemblage des ordinateurs de bureaux, de smartphones, de caméras ou encore de drones. En cas d’augmentation des commandes, cet effectif pourrait atteindre la barre des 10.000 jeunes escomptés.
Une capacité journalière de 4.000 appareils
Avec précision, le président Directeur général du Groupe Cerco, Dr Alain Capo Chichi a présenté cette unité d’assemblage de matériaux informatiques et électroniques. Elle va permettre de résoudre les problèmes des couches vulnérables de la société africaine. « Cette unité permettra de disposer d’un téléphone intelligent, moins cher, de qualité », a-t-il précisé, tout en soulignant que cela contribuera à régler certains des problèmes des ménages, notamment les femmes, les paysans et les couches vulnérables de la société. « Je vous annonce déjà des produits intelligents jamais conçus dans le monde par aucun constructeur : des smartphones qui parlent les langues africaines et qui résolvent des problèmes du quotidien de la vendeuse de marché analphabète qui fait ses ventes et achats sans savoir lire et écrire. Avec nos smartphones : Vous direz seulement je veux manger, je veux louer, je veux réparer, je veux me soigner, je veux aller …. et le téléphone à qui vous parlez saura dialoguer avec vous pour connecter à l’écosystème national et faire vos opérations en toute sécurité. Nous avons ubérisé l’économie africaine et je suis fier de vous annoncer que ces smartphones seront accessibles en termes de coûts », informe Dr Alain Capo Chichi.
Faut-il le préciser, cette usine est le fruit du partenariat entre le gouvernement indien et le gouvernement ivoirien. Elle a une capacité journalière de 4.000 appareils et une unité automatique, la plus grande installée en Afrique. Selon les explications du diplomate indien, ce projet va permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre l’objectif « un ordinateur pour un citoyen ivoirien » et aussi d’améliorer l’accès à la connexion de chaque citoyen sur le territoire ». Elle permettra, par ailleurs, à la Côte d’Ivoire de faire des économies dans le domaine de l’importation de ces différentes composantes.
Des smartphones africaines commercialisés en janvier 2021
Le projet est évalué à plus de 10 millions de dollars. Porteur du projet, le Groupe Cerco y a contribué à 50% du financement global et lancera ses smartphones africaines en début de l’année 2021. « Je vous invite en janvier 2021, pour la phase de commercialisation de nos produits de marque « open » : Open pour ouvrir l’accès des objets intelligents aux africains et au monde », lance Dr Alain Capo Chichi. Il remercie son équipe qui a travaillé depuis 7 ans sur le projet.
« Ensemble, nous avons tenu le pari de l’industrialisation de l’Afrique ! », se réjouit-il. Il remercie également l’ambassadeur de l’Inde pour sa visite et le soutien de son gouvernement pour ce projet,
Emmanuel Amour T.
