Le gouvernement a transmis un budget de 2.452,192 milliards de fcfa au parlement pour étude et adoption, informe le conseil des ministres de ce mercredi 7 octobre 2020.
Le projet du budget général de l’Etat 2021 s’élève à 2452,192 milliards de FCfa. Le Conseil des ministres a adopté le décret portant transmission à l’Assemblée nationale, pour étude et adoption du projet. L’Exécutif respecte ainsi les dispositions constitutionnelles qui imposent au gouvernement la transmission à l’Assemblée nationale du projet de loi de finances au plus tard une semaine avant l’ouverture de la session d’octobre.
Le projet du budget général de l’Etat 2021 s’équilibre en ressources et en charges à la somme 2452,192 milliards de FCfa. Il projette un taux de croissance de 6% du Produit intérieur brut (Pib). Plusieurs mesures sociales sont reconduites. C’est le cas de l’exonération des droits et taxes de douane et de la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) sur les véhicules neufs à quatre roues importés, fabriqués ou vendus à l’état neuf et destinés à la mise en place de flottes de taxis dans les grandes villes ; les récipients pour gaz comprimés ou liquéfiés, en fonte, fer ou acier et les accessoires pour gaz domestique, importés, fabriqués ou vendus au Bénin ; les autobus, autocars et minibus de toutes catégories, importés, fabriqués ou vendus à l’état neuf et destinés au transport en commun et les camions importés, fabriqués ou vendus à l’état neuf.
Ce projet du budget général de l’Etat 2021 est principalement porté par le double défi de renforcer la résilience de l’économie nationale et sa relance face aux chocs exogènes, ainsi que la consolidation budgétaire et le renforcement du modèle social en cours de construction. Et ceci, en tenant compte de son ouverture aux mesures d’atténuation des implications de la pandémie de COVID-19 sur le social.
En outre, le projet de loi de finances pour la gestion 2021 prévoit des mesures incitatives de promotion des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et la création d’emplois. Il s’agit de : l’exonération de la patente et de la taxe professionnelle synthétique (TPS) sur les douze (12) premiers mois d’activités des entreprises nouvelles ;
la suppression de l’obligation de demande préalable de validation des acomptes sur impôt assis sur les bénéfices (AIB); l’exonération des rémunérations de stage de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et du versement patronal sur salaires ; l’institution des règles de traitement de la TVA en matière de ventes annulées ou impayées ; la suspension de la retenue à la source de la TVA pour certaines entreprises en situation créditrice justifiée.
Dans les prochains jours chaque ministre du gouvernement ira défendre ce projet devant la Représentation nationale.
A.C.C.