Les Aspirants au métier de l’enseignant (AME)ont récemment bénéficié d’une série de mesures prises par le gouvernement. Toutefois, la question de reversement dans la fonction publique reste encore une équation non résolue. Les raisons sont connues.
Le gouvernement du président Patrice Talon a tenu toutes les promesses à effet immédiate faites aux AME le 18 Mars 2024. En dehors des primes de 20.000 francs et les congés de maternité aux femmes aspirantes au métier de l’enseignant, l’exonération des frais de scolarité aux enfants des AME prend effet à compter de la rentrée scolaire 2024-2025.
La seule promesse qui reste est le reversement des AME dans la fonction publique afin qu’ils bénéficient des mêmes avantages que leurs autres collègues. Qu’est qui retarde cette mesure ? Le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement a donné les raisons de ce retard ce weekend sur Eden Tv.
Léandre Wilfried Houngbédji rappelle que le gouvernement a fait la promesse de reversement des AME. Cependant, fait-il comprendre, le gouvernement ne peut pas prendre la responsabilité de reverser dès le lendemain tout le monde. Selon le porte-parole du gouvernement, ils sont plus de 30.000 aspirants. Les reverser d’office ne peut pas être sans conséquence pour le budget national et en particulier sur la masse salariale.
Le gouvernement veut voir de façon responsable quand opérationnaliser afin que en même temps qu’on règle un problème, qu’on n’en crée pas d’autres soit à d’autres corps ou au pays dans l’ensemble.
Wilfried Houngbédji fait savoir que le reversement des AME fera l’objet d’une programmation afin que les jours qui arrivent, le comité mis sur pieds pour étudier la question fasse un point au gouvernement de la formule qui arrangerait tout le monde. Une fois que la formule sera retenue, la communauté sera informée. il s’agit d’une promesse du gouvernement et le président Patrice Talon a toujours tenu ses promesses, conclut Wilfried Houngbédji.
E.A.T.
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