Dans une interview qu’il a accordée à Bip radio, dimanche 12 mai 2024, le porte-parole du gouvernement béninois , Wilfried Houngbédji, a répondu au premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine. Lors d’une conférence de presse le samedi 11 mai 2024, ce dernier a donné comme raison du maintien de la fermeture de la frontière de son pays avec le Bénin, la présence de prétendues bases militaires françaises au Bénin « pour entraîner les terroristes et attaquer le Niger». Lire ci-dessous les explications du secrétaire général adjoint du gouvernement.
« Le Général Tiani, s’il a l’occasion d’écouter cet audio, qu’il envoie tout ce qu’il a comme médias indépendants au Niger, nous allons leur faire visiter le Bénin depuis Cotonou jusqu’à Malanville en passant par tous les coins et axes frontaliers. Ils viendront regarder s’il y a une base ici. Une base militaire n’est pas une aiguille dans une botte de foin quand même ! Le premier ministre peut déployer les moyens satellitaires qu’il veut avec ses alliés militaires du moment pour vérifier si on a une base militaire. Maintenant, s’il parle de nos Points avancés fortifiés, nos petits camps militaires que nous avons réalisés pour sécuriser notre pays et lutter contre le terrorisme, c’est autre chose. Nous en réalisons et nous en avons aujourd’hui une bonne vingtaine et il y a d’autres qui sont prévus pour être réalisés. Il y en a notamment dans nos Communes frontalières et le chef de l’Etat en avait parlé il y a environ deux ans dans un message sur l’état de la Nation ; c’est connu de tout le monde ».
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