Le Fonds monétaire international (FMI) apprécie la gestion du gouvernement du Nouveau Départ. À l’issue d’une mission de travail mercredi 27 septembre 2017 à Cotonou, la délégation du Fonds a échangé avec le Chef de l’Etat et le ministre de l’économie et des finances sur plusieurs réformes à l’actif du régime de la Rupture.
Les réformes entreprises par le gouvernement béninois reçoivent un écho favorable chez les experts du FMI qui ont séjourné pendant deux semaines à Cotonou.
En fin de mission, la délégation a salué le leadership du président Talon et de son gouvernement dans la lutte contre la corruption et l’impunité. « Nous avons encouragé le Gouvernement à poursuivre ce qui marche déjà. Pourquoi changer alors que ça marche déjà ? Nous avons exhorté le Gouvernement à mettre plus de ressources sur les secteurs prioritaires », a déclaré Norbert Toé, à l’issue de ses échanges avec le Chef de l’Etat.
Les émissaires du FMI ont salué également la volonté affichée du président Talon de mener une lutte contre la dilapidation des ressources publiques et de sanctionner les auteurs impliqués dans la mauvaise gestion au sein des structures étatiques. « Nous avons noté une gestion rigoureuse des dépenses publiques, ce qui a permis d’assainir les finances publiques d’une manière très crédible », apprécie Karim Barhoumi, représentant résident du FMI au Bénin avant, d’encourager le Chef de l’Etat à ne pas s’arrêter en si bon chemin.
Félicitant les membres de la délégation du FMI pour leur contribution à la mise en œuvre de certaines réformes prioritaires du Pag, le ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni, a promis d’œuvrer davantage pour l’assainissement des finances publiques en vue de gagner la confiance des Partenaires techniques et financiers (Ptf). Le Conseil d’Administration du Fonds monétaire international (FMI) a déjà approuvé un programme en faveur du Bénin en avril dernier. Selon le ministre, l’objectif principal de ce projet est d’accompagner les réformes du Bénin, d’asseoir la crédibilité de notre pays et de créer les conditions pour la transformation structurelle de l’économie nationale.
