(«Le moment n’est pas arrivé de toucher à nouveau à notre loi constitutionnelle», dit-il)
Ancien Maire de la Commune de Djougou, le député Malick Gomina n’a pas voté en faveur du projet de révision constitutionnelle proposé par son collègue du Bloc républicain, Assan Seibou. Il justifie son vote.
« La grande partie de nos compatriotes est inquiète lorsque cette question a été abordée et surtout avec ce qui se passe dans les pays de la sous-région. Ils craignent que nous les conduisons dans des zones troubles, et c’est même devenu le fond de commerce de nos amis politiques. Pourtant, il n’existe nulle part, un complot pour une révision opportuniste de la Constitution», a déclaré l’honorable Malick Gomina.
L’élu du Bloc républicain fait savoir que « le peuple ne croit pas à nos professions de foi mais il a toujours raison. C’est à nous qu’il revient de les convaincre de notre bonne foi. En attendant d’y parvenir, il faut aborder la question avec des voix qui tremblent. Mon collègue et président Assan Seibou a introduit une proposition de révision de la Constitution à la recherche de solutions aux problèmes qui pointent à l’horizon des élections générales de 2026. Nous avons pensé trouver un consensus autour de cette proposition. Nous avons espéré y parvenir mais à l’arrivée, nous n’y sommes pas parvenus ».
L’ancien président du Conseil national du patronat et de l’audiovisuel de la presse béninoise, He Malick Gomina conclut: «Afin d’inviter une utilisation politicienne du rejet de la présente proposition de loi, j’ai voulu apporter ma voix à ceux qui estiment que le moment n’est pas arrivé de toucher à nouveau à notre loi constitutionnelle. Malgré la brillante des résultats obtenus par le régime que je soutiens, je ne souhaite pas traîner le boulot de révisionniste et passer le reste de la mandature à démentir l’usine d’intoxication qui sera mise en place au lendemain du présent vote. Telle est l’explication que j’ai voulu apporter par rapport à mon vote ».
S.E.
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