L’actualité socio-politique du pays a été au cœur d’une assise du Cadre de Concertation des Confessions Religieuses(CCCR) qui a eu pour cadre la salle de conférence du Médiateur de la République à Porto-Novo. C’était le samedi passé.
Très préoccupé par la crispation de la tension politique à quelques mois de la présidentielle de 2021, le CCCR à travers une déclaration a exhorté le gouvernement et toute la classe politique à jouer à la carte de l’apaisement afin d’éviter le pire au pays.
Après avoir passé au scanner les réformes entreprises dans tous les secteurs d’activité durant ces 5 dernières années, le Cadre de Concertation des Confessions Religieuses(CCCR) a exprimé son satisfécit au Président de la république et à son gouvernement pour avoir réussis à relever de nombreux défis qui ont toujours freiné le développement du pays. Cette prouesse réalisée en si peu de temps en tissant cette nouvelle corde au bout de l’ancienne a mentionné la déclaration, donne la preuve éloquente que non seulement le Président Patrice Talon à la maîtrise du pays mais encore le doigté pour le conduire.
Au regard de la tension politique socio-politique délétère, le CCCR a attiré l’attention du gouvernement de la rupture sur d’éventuelles dérives qui pourraient faire basculer la boussole de la bonne direction qu’il a su donner au pays il y a bientôt cinq(5) ans. Pour éviter que le pays ne sombre dans ce cercle vicieux de tensions, le cadre appelle à éviter les troubles sociaux qui sont lui pourraient dangereusement mettre la partie dans un bain de sang, conséquence immédiate de manque d’écoute ou de la volonté de négliger les autres franches importantes de la Nation et surtout les acteurs politiques qui se sont régulièrement constitués en partis politiques et qui souhaitent démocratiquement prendre part aux élections inclusives et à bonne date. Afin de pacifier le pays, le cadre suggère au gouvernement de Patrice Talon de supprimer toutes les barrières qui fâchent en vue de jouer honorablement le jeu démocratique auquel les béninois ont adhéré depuis l’historique conférence des forces vives de la Nation de Février 1990. Ce même appel pressant et patriotique a été lancé à toutes les organisations de la société civile, à tous les opposants pour qu’ils prennent déjà les taureaux par les cornes et de commencer par prévenir le danger, car explique le cadre, cela n’arrive pas qu’aux autres. Certes, les lois sont votées et nul n’est censé l’ignorer souligne le CCCR, mais un mauvais arrangement vaut toujours mieux qu’un bon procès, dit-il. Pour finir, le Cadre de Concertation des Confessions Religieuses a réitéré au gouvernement du Président Patrice Talon son entière disponibilité à apporter don pierre à l’édifice de la paix. A noter que au cours des assises, un bureau transitoire d’un (1) an dirigé par l’Imam Ali Mohammed Assifatou a été consensuellement mis sur pied pour toiletter les textes du cadre, en vue d’une Assemblée Générale Extraordinaire qui va adopter les nouveaux textes.
Fréjus MASSIHOUNTON
