Le samedi 15 mars 2025 à Paris, l’église protestante du 5ème arrondissement a servi de cadre à un culte d’action de grâce inter-religieux. Il était question, d’une part, de commémorer le 35ème anniversaire de la Conférence Nationale des Forces Vives de la nation de février 1990 et d’autre part, de prier pour le maintien de la CONCORDE et de la Paix pour la nation béninoise d’autre part. En lieu et place du professeur Joseph DJOGBENOU empêché, c’est l’honorable Gérard GBENONCHI, secrétaire général de la haute direction du parti Union Progressiste le Renouveau qui a été dépêché à Paris. Cette activité s’est déroulée en présence de Madame Martine GNAMBODOE, coordonnatrice du Cadre de Concertation et d’appui au Programme d’Action du Gouvernement (CC-PAG), du Dr. Aristide TALON, coordonnateur du parti UP-R diaspora et de plusieurs invités.
La diaspora béninoise en France a vécu un moment très intense de prière et de foi ce week-end. L’église catholique romaine, l’Église du Christianisme Céleste, l’Islam et l’Église Protestante méthodiste unie se sont donnés la main pour célébrer en solennité un culte d’action de grâce pour la paix durable au Bénin. Tour à tour, les officiants de ces différentes obédiences ont prié pour la stabilité de la nation béninoise en se souvenant des moments forts qui ont marqué la conférence nationale de 1990. Ils ont, surtout, confié le Bénin dans les mains de Dieu en ces temps où les élections générales de 2026 se profilent à l’horizon.
Dans son mot de bienvenu, Dr. Aristide TALON, coordonnateur du parti Union Progressiste Le Renouveau (UP-R) fera la genèse de la conférence nationale des forces vives de la nation du 28 février 1990. Il a ensuite invité les Béninois de la diaspora à la sauvegarde des acquis de cette conférence. L’honorable Gérard GBENONCTHI remerciera les organisateurs et les participants pour leur engagement commun pour la noble cause du pays. Le secrétaire général de la haute direction de l’UP-R invite les béninois de l’extérieur à continuer d’être toujours des citoyens artisans épris de paix pour que vive la cohésion sociale dans la patrie.
A cette commémoration, le représentant de l’iman El Hadj Aziz ADEROMOU, a fait une déclaration du pardon des péchés en citant l’évangile selon Luc chapitre 23 le verset 34 pour illustrer ses propos en rappelant aux dirigeants actuels le sens du pardon. Pour le vénérable suprême évangéliste Samuel ELÉMÉ, représentant de l’Eglise du Christianisme Céleste, la paix est utile. Mais il faut avoir connu la guerre avant d’apprécier son utilité.
Le secrétaire général du diocèse de France a invité les béninois à préserver les progrès acquis en dignité dans leur pays au bout de ses dix (10) dernières années. Georges OUENSAVI, curé de la paroisse sainte Hélène de Paris 18è arrondissement ne manquera de souligner les avancées notables qu’a connu le pays tant sur les plans économique et administratif avant d’implorer la grâce et la miséricorde divines sur les dirigeants actuels et futurs. Les pasteurs Jean Pierre ANZALA et Simon ASSOGBA de l’église protestante méthodiste unie ont exhorté et béni cette célébration riche en couleur avec la manifestation de la puissance du Saint-Esprit.
Il faut souligner que c’est La chorale la ”Harpe de David” de l’Église du Christianisme Céleste d’Aulnay-sous-Bois qui a assuré l’animation de cette célébration au cours de laquelle la croyance et la foi en Dieu unique se sont données rendez-vous.
S.E.