L’archevêque de Kinshasa est visé par une enquête judiciaire en République démocratique du Congo (RDC) pour des « propos séditieux ». L’agence catholique Fides a démenti, il y a trois semaines, que le cardinal ait accusé Kinshasa de soutenir les rebelles Hutus rwandais (FDLR). Mais le procureur général a quand même décidé, fin avril, d’ordonner l’enquête à son encontre. L’archevêque a reçu, ce week-end l’appui de son Église.
À l’archidiocèse de Kinshasa, aucune convocation du procureur général n’a été déposée contre le cardinal et l’archevêque de Kinshasa continue de bénéficier du soutien de son l’Église autant au niveau national qu’international.
Les évêques des pays d’Afrique l’Ouest estiment, dans leurs messages, qu’il est une vraie victime de « harcèlement et de traitements dégradants ». Ils l’encouragent par exemple à « tenir ferme face au défi sécuritaire persistant et à la mauvaise gouvernance » en RDC.
Fridolin Ambongo est aussi encouragé « à rester fidèle à ses messages prophétiques ». Deux jours avant, les évêques centrafricains lui avaient adressé leur soutien, en lui recommandent « la persévérance dans son engagement pour la vérité ».
Le dossier est suivi de très près par le Vatican, le cardinal Fridolin Ambongo étant l’homme clé du dispositif du pape en Afrique, faisant partie du Conseil des cardinaux. Mais il est aussi le président des épiscopales d’Afrique et de Madagascar, depuis l’an dernier.
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