Les partis politiques du Cadre permanent de concertation se sont retrouvés à nouveau mercredi à Lomé. Créée après la présidentielle de 2020, cette structure réunit des partis de la majorité et de l’opposition. Elle a pour objectif de faire des propositions au gouvernement sur des questions jugées importantes. Il a notamment été question mercredi du fichier et du découpage électoral ainsi que de l’organisation des législatives et régionales qui doivent avoir lieu avant fin mars prochain.
Le débat de cette séance a essentiellement porté sur le découpage électoral et le fichier des électeurs que dénonce l’opposition. Plusieurs propositions ont été faites par l’opposant Traoré Tchassona, président du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement. « Je crois que nous sommes allés sur une proposition que notre alliance a faite. On a 117 communes, il faut aller sur cette base-là, pour qu’il y ait au moins un député par commune. Afin que la représentation du pays soit équitable. »
Ce sont des discussions rassurantes, estime Pacôme Yawovi Adjourouvi, président de la séance et également l’un des cadres du parti présidentiel UNIR. « Ce sont des pistes de réflexion que nous allons travailler. personne n’est contre l’élargissement ou l’augmentation du nombre de députés. Personne n’est contre aussi sur la représentation des territoires. Mais nous disons que ça ne peut pas être que sur la base de la démographie. »
Le découpage électoral est une préoccupation majeure pour l’opposition ANC. Son représentant, Kwami Manti, secrétaire général adjoint du parti est satisfait de cette séance de travail. « Nous sommes heureux que cette question ait attiré l’attention du CPC et qu’on a accepté d’en parler, en espérant que ce problème va être réglé en tenant compte du principal critère, qui est la démographie. »
Tous les résultats consensuels issus de ces rencontres du cadre permanent de concertation seront soumis au gouvernement comme propositions. Les travaux reprendront la semaines prochaine.