Le Bénin vient d’être classé parmi les 20 pays africains les plus attractifs pour les investisseurs en 2016, selon l’édition 2016 du baromètre de l’attractivité en Afrique publié par le cabinet d’audit Ernst & Young.
C’est dire que les réformes engagées par le Gouvernement de l’ancien Chef de l’Etat béninois, Dr Thomas Boni Yayi, en faveur des investisseurs nationaux et étrangers sont une fois encore reconnues et saluées.
Le précédent régime a fourni d’importants efforts ces 5 dernières années pour mettre l’économie béninoise sur les rails de la croissance. En témoigne le niveau du secteur privé national et international qui exprime sa reconnaissance de ces efforts.
Après avoir été cité parmi les 10 pays meilleurs réformateurs au monde en 2014 et 2015 par la Banque mondiale et la 3ème destination dans l’UEMOA en 2014/2015 des flux de capitaux financiers, selon la CNUCED, avec près de $400 d’Investissements Directs Étrangers (IDE), le Bénin est cette fois-ci classé parmi les 20 pays africains les plus attractifs pour les investisseurs en 2016. C’est ce que révèle l’édition 2016 du baromètre de l’attractivité en Afrique publié par le cabinet d’audit Ernst & Young.
Comment justifier cette performance du Bénin ? Selon des économistes, cette performance se justifie par les progrès réalisés, sous la conduite de l’ancien Président de la république Boni Yayi dans les domaines de la gouvernance, la diversification, les infrastructures, les opportunités d’affaires et le développement humain sans oublier la résilience probable des économies dans le contexte des pressions macroéconomiques actuelles.
Le Bénin ne possède aucune ressource du sous-sol connue à ce jour…C’est un pays qui ne constitue qu’un petit marché d’à peine 10 millions d’habitants. Et pourtant.
Cette position du Bénin est certainement le fruit du témoignage très positif des investisseurs et investisseurs potentiels de par le monde en ce qui concerne les réformes engagées au cours du deuxième mandat du Président Boni Yayi.
Faut-il le préciser, le Conseil Présidentiel de l’Investissement (CPI/PR) qui vient d’être dissout par le gouvernement Talon et qui était en charge de la supervision desdites réformes pour le compte du Président YAYI, a joué un rôle majeur dans le suivi et l’aboutissement de ces réformes. On se pose la question de savoir qui ou quelle structure en assurera aujourd’hui le suivi de toutes ces réformes ?
De sources concordantes, après la décision du Ministre des Infrastructures et des Transports en date du 22 avril dernier et qui a pour effet de geler les virements par la SEGUB des recettes des acteurs portuaires, la compétitivité du Port de Cotonou a pris un grand coup. Les acteurs portuaires déplorent le retour des « faux-frais », de la corruption et autres pratiques malsaines. Toutes choses préjudiciables au fonctionnement plus fluide de l’ensemble de la plateforme portuaire. D’ailleurs, le ministre des transports n’a-t-il pas, dimanche dernier, mis en garde les gestionnaires de parcs de véhicules d’occasion par exemple contre les faux frais qui ont fait leur retour ? C’était au cours du Grand format du journal de la chaine de télévision Canal 3.
On peut alors espérer comme les acteurs portuaires que le Président Patrice Talon saura faire en sorte que les populations bénéficient de cette reconnaissance et crédibilité internationales, qui place le Bénin au nombre des 20 pays sûrs en Afrique où il faut investir en toute sécurité. Les réformes structurelles laissées à l’actuel régime comme héritage devront être donc préservées.
Les 20 pays africains les plus attractifs pour les investisseurs
1-Afrique du Sud
2-Maroc
3-Egypte
4-Kenya
5-Ile Maurice
6-Ghana
7-Botswana
8-Tunisie
9-Rwanda
10- Côte d’Ivoire
11-Sénégal
12-Tanzanie
13-Ouganda
14-Ethiopie
15-Nigeria
16-Algérie
17-Zambie
18-Namibie
19-Bénin
20-Mozambique