Au moins 57 personnes ont été tuées dans des glissements de terrain causés par des pluies diluviennes dans le nord de la Tanzanie, selon un nouveau bilan communiqué lundi par les autorités, qui craignent d’autres victimes
Des pluies diluviennes balaient depuis samedi la ville de Katesh, dans le nord de la Tanzanie, à environ 300 kilomètres au nord de la capitale Dodoma, nourrissant d’épaisses coulées de boue qui ont emporté des dizaines de véhicules et habitations.
« Nous avons jusqu’ici perdu 57 de nos frères et sœurs dans cette catastrophe, et 85 sont toujours soignés », a déclaré la présidente Samia Suluhu Hassan, qui a du coup écourté son passage à Dubaï pour la COP28 sur le climat.
Le précédent bilan, donné dimanche, faisait état de 47 morts.
Les recherches et opérations de secours étaient toujours en cours lundi 4 décembre, avec l’aide de l’armée, pour retrouver les personnes qui pourraient avoir été ensevelies par la boue, a déclaré le Premier ministre, Kassim Majaliwa, en visitant Katesh.
Des images diffusées par les chaînes de télévisions locales montraient des rues jonchées de divers débris de maisons, alors que la circulation et la distribution d’électricité étaient perturbées.
Paschal Paulo, un habitant de la zone, a indiqué à l’AFP que les flots avaient tout emporté sur le marché où il travaillait.
Une centaine de maisons ont été avalées par les flots de boue, a indiqué une responsable régionale, Queen Sendiga.
« Davantage de dépouilles » sont en train d’être retirées des décombres, a souligné Jenista Mhagama, une responsable des services du Premier ministre, sans plus de détails.