Les rideaux sont tombés sur la troisième édition des jeux ouest-africains de Wushu. Les athlètes de huit pays ouest-africains, dont le Bénin, ont compétit du 26 au 27 Août 2016, au stade omnisport de Lomé, capitale du Togo, dans les différentes disciplines composant le Wushu. Sept médailles toutes catégories confondues ont réconforté l’effort des poulains de Patrice Koménam du Bénin.
Lomé, la capitale togolaise a abrité du 23 au 27 aout dernier la 3 ème édition du championnat de l’Union des Fédérations ouest africaines de wushu. La compétition qui a regroupé sept pays a donné lieu à de belles empoignades. Le Benin a terminé deuxième derrière la Côte d’ivoire. Sept pays à savoir le Bénin, le Togo, la Cote d’ivoire, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et la Guinée ont répondu présents à ce grand rendez-vous de cet art martial d’origine chinois. Placé sous le parrainage du grand maitre Patrice Komenan, président de l’union des fédérations ouest africaine de wushu, ce 3eme championnat a connu un grand succès au stade omnisports de Lomé.
Le public ne s’est pas du tout ennuyé surtout dans la catégorie des combats. A ce niveau, le Bénin a un peu régressé puisque sur les neufs combats, il s’en est sorti avec une seule victoire dans la catégorie des 65 kg. En individuel, les athlètes béninois ont dicté leurs lois aux autres compétiteurs en s’imposant en taoulou et en sanshou. Même en taoshu, en gunshu, en nagun, en giangshu, les béninois ont émerveillé. Un véritable récital que le public togolais a assisté.
Le meilleur médaillé de cette troisième édition des jeux ouest-africains de Wushu, était le fruit de l’effort et de la finesse des mouvements du béninois Noudofinin Fabrice. Le Président de la fédération béninoise de, à la même occasion Président de la fédération ouest-africaine de Wushu, Patrice Koménam, comme c’est de lui qu’il s’agit, a reçu les congratulations des délégations venues de tous les pays ouest-africains. Patrice Kobénam, pour ses efforts inlassables pour l’illustration de ce sport, selon ses pairs, mérite tous les honneurs dus à son rang. Notons que ce sport ne jouit aucunement du concours des autorités béninoises mais l’ironie du sort, le football qui ne nous a jamais gratifié de médaille oui.
