A la demande de Sébastien Ajavon, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a ordonné la suspension des élections communales du 17 mai prochain. Le porte-parole du gouvernement béninois, le ministre Alain Orounla désapprouve cette décision.
Selon RFI, Alain Orounla, le porte-parole du gouvernement béninois, a désapprouvé la décision rendue par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) en ce qui concerne la suspension de l’organisation des élections communales et municipales de 2020.
Suite à une requête de Sébastien Ajavon , opposant et exilé politique béninois à Paris, la CADHP a ordonné à l’Etat béninois de surseoir à l’organisation du scrutin du 17 mai prochain. Le porte-parole du gouvernement fait remarquer que la cour africaine est allée au-delà de ses prérogatives en ordonnant la suspension du scrutin du 17 mai prochain. « Il n’appartient pas à une juridiction de s’immiscer dans le processus électoral d’un pays souverain soucieux du respect de sa constitution qui l’oblige à organiser des élections à bonne date », martèle le ministre porte-parole du gouvernement sur Rfi.
Pour le ministre Alain Orounla « Aucune institution au monde n’a jamais eu cette prétention. Même la CEDEAO qui est une institution de proximité n’est jamais allée aussi loin », rapporte RFI. C’est dire que le Bénin vient de vomir la décision de la CADHP.
E.A.T.