Le Bénin célèbre, ce samedi 1er août, ses 60 ans d’indépendance. Une célébration très sobre marquée par une brève cérémonie de prise d’armes qui a eu lieu au palais de la Marina.
Dans le contexte de la pandémie due au Covid-19, il n’y a pas eu de défilé. Cette célébration s’est déroulé en deux actes : une cérémonie de dépôt de gerbes et une autre, de prise d’armes à la présidence de la République.
Trois phases ont marqué l’acte 1 de la célébration de la fête nationale de l’indépendance à Cotonou à la place du monument aux morts à Xwlacodji dans le cinquième arrondissement de Cotonou: dépôt de gerbe, sonnerie aux morts et allumage de la flamme de l’espoir. C’est un moment symbolique pour se rappeler des enfants du Bénin morts pour la patrie.
Après le dépôt de gerbe, le chef de l’Etat a mis le cap sur le Palais de la Marina entièrement rénové pour l’acte 2 à savoir une revue symbolique des troupes. À pied, le président Patrice Talon a passé les troupes en revue et salué le drapeau national. Il s’agit d’un peloton de l’Armée de terre, d’un peloton de l’Armée de l’air, d’un peloton de la Marine nationale, d’un peloton de la Police Républicaine et d’un peloton de la Garde Nationale, une force nouvellement créée, la quatrième entité au sein des forces de défense et de sécurité du Bénin. Tout ceci pendant moins de dix minutes.
Tout ceci en présence des présidents d’institutions et des ministres. Il n’y a eu aucun invité d’honneur. Les anciens présidents Soglo et Boni Yayi à qui Talon a rendu hommage dans son message à la nation, la veille, n’étaient pas présents.
Cette année, les Béninois ont été privés de défilé. La pandémie du Covid 19 oblige. Quand plusieurs font le bilan des 60 ans, ils ont encore des attentes fortes, comme si rien n’avait été fait.« Un peu plus d’écoute. Nous ferons ce qu’il faut pour avoir une gestion participative, plus inclusive. Nous n’avons jamais prétendu que notre bilan était un bilan parfait, mais nous sommes dans la bonne direction », a réagi un ministre du gouvernement.
Jean-Luc E. TOSSA
