Le Bénin est désormais le premier producteur de l’or Blanc en Afrique de l’Ouest avec plus de 678 000 tonnes, apprend-on de source officielle. Avec ce niveau record, le Bénin devance le Mali, la Côte d’ivoire, le Burkina, le Sénégal et le Togo.
C’est un exploit. Le Bénin est devenu 1er producteur du coton en Afrique de l’Ouest avec plus de 678 000 tonnes de coton graines. Une performance réalisée par le régime du Nouveau départ.
C’est donc un nouveau départ pour le Bénin qui devance désormais le Mali, la Côte d’ivoire, le Burkina, le Sénégal et le Togo en Afrique de l’ouest.
Avec un volume de 597.986 tonnes en 2017/18, le Bénin a manqué de peu la seconde marche du podium des producteurs africains de coton, derrière le Mali et le Burkina Faso. Le résultat précédent était de 451.121 tonnes (2016-2017). Les réformes engagées dans le secteur, les mesures d’assainissement prises aux fins de la relance de la filière de même que la formation des producteurs sur les technologies d’amélioration de la fertilité des sols, portent leurs fruits.
Les efforts fournis par les acteurs de la filière coton au Bénin ont donc payé. Le précédent classement des pays producteurs plaçait le pays, à la troisième place dans la sous-région ouest-africaine.
Le Bénin passe ainsi devant le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso…Une performance qui n’est que le résultat des réformes opérées par le gouvernement de la Rupture dans ce secteur. Il s’agit là d’une position méritée qui pourrait conduire le Bénin à la première place toujours au plan continental.
Dans une enquête publiée ces derniers jours, Jeune Afrique a dévoilé les raisons de la chute de la production cotonnière au Burkina Faso, par exemple.
Dans le pays des hommes intègres, explique le journal, la filière a été affectée par les aléas de la météo et par un certain manque d’organisation, et cherche un nouveau souffle.
Le Burkina longtemps premier producteur africain de coton, a occupé le troisième rang, derrière le Mali et le Bénin, qui ont chacun récolté plus de 700 000 tonnes en 2018-2019. Sa production est en baisse pour la troisième campagne consécutive : annoncée à 800 000 t, elle s’établit à 436 000 t, en chute de 30%,pour 2018-2019. « Les attaques terroristes dans l’Est ont eu un impact. Beaucoup de producteurs, fuyant l’insécurité, ont abandonné le traitement des champs. Une situation aggravée par l’arrêt brutal des pluies … », constituent quelques unes des raisons de cette baisse.
Au Bénin, les réformes aidant, la filière a retrouvé ses lettres de noblesse.