Mali : L’armée malienne inflige un nouveau coup dur aux terroristes

Afrique

Au Mali, l’armée annonce avoir pris lundi 22 juillet le contrôle de la localité d’Inafarak, aux confins de la région de Kidal, à une dizaine de kilomètres à peine de la frontière avec l’Algérie. Un coup dur pour les rebelles du CSP-DPA (Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad).

Dans son communiqué diffusé lundi soir, l’armée malienne présente Inafarak comme un « carrefour commercial très important », « sujet » aux « trafics », et utilisé par la « coalition mafieuse des groupes armés, auteurs d’abus et de racket sur les paisibles populations. »

l’armée malienne présente Inafarak comme un « carrefour commercial très important », « sujet » aux « trafics », et utilisé par la « coalition mafieuse des groupes armés, auteurs d’abus et de racket sur les paisibles populations. »

Une expression qui, selon l’habitude des autorités maliennes de transition, désigne pêle-mêle les jihadistes du Jnim, liés à Al-Qaïda, et les rebelles du CSP-DPA (Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad), signataires de l’accord de paix de 2015, rompu par Bamako.

Démonstration

En novembre dernier, l’armée malienne et ses supplétifs russes de Wagner -désormais intégrés au « Corps africain » contrôlé par Moscou- avaient délogé les rebelles du CSP de leur fief de Kidal. Leur arrivée, huit mois plus tard, dans la lointaine Inafarak -plus de 120 kilomètres au nord de Tessalit, presque collée à l’Algérie- constitue une démonstration de force certaine, et un nouveau coup dur pour les rebelles, dont les combattants s’étaient largement repliés vers la frontière algérienne.

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