(Au cabinet du ministre Houssou, une délégation de l’agence promet une coopération plus forte et annonce la validation du projet FORSUN qui va permettre l’extension à 50 mégawatts de la centrale solaire 25 mégawatts de Iloulofin)
« Le développement ça y est » promis par le chef de l’État reçoit un écho favorable du côté de l’Agence française de développement (AFD). En audience chez le ministre de l’Énergie le mercredi 23 juin 2021, son directeur pour le Bénin et la Responsable pays pour le Bénin et le Togo ont promis une intensification des actions de l’organisation dans le secteur stratégique et capitalistique de l’énergie.
Une coopération plus dynamique dans le secteur de l’énergie au cours du second quinquennat du président Patrice TALON, c’est l’engagement que viennent de prendre les responsables de l’Agence française de développement. Le directeur Jérôme BERTRAND HARDY, et la responsable pays Bénin-Togo, Fadila BALMOUNÈS, ont confié au ministre de l’énergie l’ambition de leur organisation à continuer à investir dans le secteur de l’énergie. Ainsi, outre les projets DEFISSOL, PRERA, PRESREDI, PEDER, l’agence vient de valider un autre projet d’envergure. Il s’agit de FORSUN qui est, en fait, le projet qui va permettre l’extension de la centrale solaire 25 mégawatts de Iloulofin. L’objectif à terme est de porter la capacité de production de cette centrale solaire à 50 mégawatts. Cette information a réjoui le ministre de l’Énergie. Pour Dona Jean-Claude HOUSSOU, cette bonne nouvelle traduit l’engagement des partenaires techniques au développement à accompagner le Bénin dans sa détermination de promouvoir les énergies renouvelables.
Dona Jean-Claude HOUSSOU et ses hôtes ont aussi passé en revue les autres projets dont la finalité est d’accélérer l’extension du réseau, sa densification de sorte que la composante rurale de l’électrification puisse être mieux visible avec des impacts forts. Cela, afin d’améliorer les conditions de vie des Béninois à travers les activités génératrices de revenus et la sécurité apportée par l’éclairage public. « Nous avons abordé toutes les actions inclusives qui peuvent permettre à nos concitoyens de se sentir mieux, d’avoir un bien-être qui s’améliore », a informé le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU. Au cours de ces échanges, la question du renfoncement des capacités n’a pas été occultée. L’autorité ministérielle a plaidé pour qu’il y ait non seulement des compétences pour la réalisation des projets, mais aussi qu’il y ait des agents suffisamment formés pour suivre durablement les effets attendus par ces projets. Cette requête a reçu l’assentiment du directeur de l’AFD au Bénin et de la Responsable pays Bénin-Togo.
Prise en compte du genre
Le directeur général, Jérôme Bertrand HARDY, et la Responsable pays Bénin-Togo, Fadila BALMOUNÈS, ont été particulièrement surpris par le dynamisme que le ministère de l’énergie insuffle à la prise en compte du genre. Ils se sont naturellement engagés à accompagner la prise en compte du genre non pas seulement en intégrant les femmes dans la gestion des projets, mais aussi de faire en sorte que la femme trouve toute sa place dans la dynamique de développement qui est en cours au Bénin. « Nous sommes en phase, et je peux me réjouir du dynamisme de cette coopération qui a plus de chance de continuer et de s’intensifier », a confié le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU.
De belles perspectives
‘’Avocate de l’ombre’’ du Bénin au siège de l’Agence française de développement à Paris, la Responsable pays Bénin-Togo, Fadila Balmounès, a témoigné de la bonne presse dont le Bénin jouit au niveau de l’organisation. Des confidences qu’elle a eu à faire au ministre de l’Énergie, on retient que ces dernières années, les analyses sur le Bénin sont positives, et l’AFD est satisfaite de la résilience économique du pays, en particulier pendant la période de Covid-19. « Le contexte macroéconomique du Bénin est très favorable. L’ensemble des observateurs économiques l’ont constaté. Pour nous, c’est un énorme confort de continuer nos activités dans un contexte stable. On a l’avantage d’avoir au Bénin un cadre clair avec le PAG», s’est-elle réjouie.
S.E.