Lettre ouverte d’un ex-prêtre à Talon et cabale contre Daagbo : La Très sainte Eglise de Jésus Christ, Mission de Banamè met en garde ses détracteurs et invite Béninois et Daagbovis au calme et à la sérénité

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(« L’objectif de la lettre est d’opposer le chef de l’Etat et son gouvernement à la Mission de Banamè », fustige un communiqué signé par cardinal Agossa)

La lettre ouverte d’un ex-prête au président de la république, Patrice Talon, fait grand bruit. Elle constitue le terreau d’une cabale contre Daagbo « Dieu Esprit saint dans la chair » (dixit les Daagbovis), notamment dans les réseaux sociaux. A travers un communiqué en date du mardi 14 septembre 2021, signé par Cardinal Agossa, le dicastère chargé de la communication, la Très sainte Eglise de Jésus Christ, Mission de Banamè fait des mises au point. Elle met en garde et se réserve le droit d’exploiter toutes les voies de recours légales  contre ses détracteurs et autres calomniateurs puisque, dénonce-t-elle, la correspondance de l’ex-prêtre au président Talon est non seulement truffée de « calomnies, de diffamation et de désinformation » mais a aussi pour objectif de salir et d’opposer le chef de l’Etat et son gouvernement à la mission de Banamè.

La réaction de Daagbo,  à la lettre ouverte de l’un de ses ex-prêtres, Jean-Claude Assogba suscite polémiques. Au cours d’une rencontre avec ses fidèles, Daagbo a répondu au sieur Jean-Claude Assogba, qui a fait des dénonciations sur le fonctionnement de la mission de Banamè.

Dans un enregistrement audio qui circule sur la toile, on peut écouter Daagbo  déclarer : « Le président de la République ne peut pas m’interpeller à propos de la lettre…C’est à moi de lui poser le problème et il me dira d’abandonner ce sujet ».

Selon Daagbo, l’ex-prêtre, auteur de la lettre, est ex-communié et  n’a pas été clairvoyant, sinon il n’aurait pas adressé la lettre au président de la République. « Au lieu de lettre ouverte au Président de la République, il aurait pu dire lettre ouverte à Daagbo », a-t-elle rétorqué.

Jean-Claude Assogba,  l’ex-prêtre de la Très Sainte Eglise, Mission de Banamè a fait croire dans sa lettre ouverte que les Daagbovi auraient été dépouillés par l’achat de sacramentaux et d’autres frais colossaux tels les zindo, les frais de fidélité … Dans la lettre ouverte, outre les rituels qu’il a dénoncés, Jean-Claude Assogba  écrit : « Daagbo, et le Saint Père nous chantent à nos séances de retrouvailles que tant que vous êtes au pouvoir, nos conversations téléphoniques sont sur écoute et que votre gouvernement les leur fournit. Ils nous l’ont démontré un jour quand un prélat et un laïc ont mal parlé d’eux. Ils nous ont dit que personne ne sait comment ils ont eu cette conversation pour confondre les deux mis en cause ».

« Opposer le chef de l’Etat et son gouvernement à la Mission de Banamè »

Pour éclairer l’opinion publique, la Très Sainte Eglise de Jésus Christ; Mission de Banamè, dans un communiqué en date du mardi 14 septembre fait savoir que c’est un extrait de la déclaration de Daagbo qui a circulé. Et cet extrait qui a fait objet de plusieurs publications est tiré à dessein de son contexte et n’a rien à voir avec les manipulations et commentaires qui ont suivi. L’objectif des détracteurs de la Mission de Banamè, explique le dicastère chargé de la communication, est d’opposer le chef de l’Etat et son gouvernement à la Mission de Banamè. Il invite le peuple béninois, les Daagbovis « au calme et à la sérénité et de ne pas céder devant les vendeurs d’illusions ». Le communiqué souligne que « nous sommes dans un état de droit et ferons tout pour faire respecter la Très Sainte Eglise de Jésus Christ; Mission de Banamè et ses fidèles Daagbovis ».

Prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, « La Très Sainte Eglise de Jésus Christ; Mission de Banamè, se réserve le droit d’exploiter toutes les voies de recours légales », prévient le communiqué signé du dicastère chargé de la communication.

Armelle C. CHABI

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