(« La tolérance, une thérapie du cœur au service de la paix et de la cohésion », dixit CHA)
Avec Dynamique CHA, Christhelle Alioza Houndonougbo, a récemment initié une campagne contre les violences faites aux femmes dénommée « 16 jours d’activisme pour donner de la voix à celles qui n’en ont plus… ». Pour ceux qui ne le savent pas, madame Alioza est une journaliste et auteure accomplie, une amazone des temps modernes certes plus connue ces dernières années dans l’arène politique et qui très inspirée nourrit les lecteurs avec ses chroniques croustillantes. « La tolérance, une thérapie du cœur au service de la paix et de la cohésion » est le titre de sa récente chronique publiée en début de semaine. A travers une analyse pointue, l’auteure CHA fait savoir que « la tolérance est une boussole précieuse ». « Elle n’est ni résignation ni soumission, mais une force qui enseigne à voir au-delà des différences, à comprendre sans forcément adhérer, à respecter sans nécessairement partager les mêmes opinions… », ajoute-t-elle. « Tolérer, précise CHA, c’est reconnaître à l’autre le droit d’exister dans sa singularité, tout comme nous revendiquons ce droit pour nous-mêmes. » Lecture…
« Chères toutes, chers tous,
Nous voici déjà à l’aube de la dernière semaine du mois de mars. Trois mois se sont écoulés depuis le début de l’année, nous rappelant que le temps poursuit inlassablement son cours, nous entraînant avec lui dans cette quête permanente d’accomplissement et de dépassement de soi. Chaque jour qui passe est une page de plus écrite dans le livre de notre existence, un chapitre où s’inscrivent nos réussites, nos défis, nos échecs, mais aussi nos apprentissages.
Et si, en cette fin de mois, nous choisissions d’exalter l’une des valeurs fondamentales qui élèvent l’être humain et fortifient le lien social : la tolérance ?
Dans un monde en perpétuelle mutation, où les identités, les convictions et les aspirations se croisent et parfois s’opposent, la tolérance est une boussole précieuse. Elle n’est ni résignation ni soumission, mais une force qui enseigne à voir au-delà des différences, à comprendre sans forcément adhérer, à respecter sans nécessairement partager les mêmes opinions. Tolérer, c’est reconnaître à l’autre le droit d’exister dans sa singularité, tout comme nous revendiquons ce droit pour nous-mêmes.
Être tolérant, c’est offrir aux autres ce que nous espérons recevoir en retour : l’écoute sans jugement, le dialogue sans domination, l’acceptation sans renoncement à nos propres valeurs. C’est refuser l’enfermement dans l’intolérance, cette prison invisible qui alimente la méfiance, érige des barrières et nourrit l’exclusion. À l’inverse, la tolérance est une passerelle qui relie les cœurs, adoucit les conflits et ouvre la voie à une cohabitation pacifique et respectueuse.
Son rôle dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale est inestimable. Là où la tolérance s’installe, l’animosité recule, les tensions s’apaisent et les incompréhensions s’effacent, laissant place à une dynamique collective fondée sur l’empathie et la solidarité. À l’opposé, l’intolérance est un poison insidieux qui divise, marginalise et, trop souvent, engendre la violence.
Alors, que décidons-nous pour ces derniers jours de mars ?
Faisons le choix éclairé de la tolérance. Ouvrons nos esprits, accueillons la différence avec bienveillance et œuvrons ensemble à bâtir un monde où chacun se sent écouté, compris et respecté. L’avenir appartient à celles et ceux qui savent voir en l’autre non une menace, mais un compagnon de route vers un destin partagé.
Excellente semaine de tolérance à toutes et à tous !
CHA.
Femme noire, femme de pouvoir!