De passage ce samedi 20 août 2016 à l’école primaire publique du Grand Jacquot de Fidjrossè (quartier du 12ème arrondissement de Cotonou) lors de la journée de réflexion du collectif des adhérents directs de l’Union fait la Nation (UN) sur le thème : « Les leçons d’une expérience », le vice président de l’UN, Antoine Idji Kolawolé a, invité les adhérents directs dans la dynamique de fusion engagée par l’Alliance pour devenir un grand parti politique National de peur de disparaître.
« La fusion est une bonne chose, mais il y a des réalités qui existent. (…) La rupture dans quelques jours peut être vidée de son contenu. Rien n’est donc gagné à l’avance. (…) Si nous n’allons pas à l’union d’ici la fin de l’année 2017, nous disparaîtrons », a déclaré l’honorable Antoine Kolawolé Idji, député de la 21ème circonscription électorale.
Il confirme que l’UN est en plein dans la rupture et si rien n’est fait d’ici là, elle pourrait disparaitre. Selon des observateurs, Antoine Kolawolé Idji a parlé en parabole et ses propos cachent bien de choses. L’Un a –t-elle signé des accords occultes avec le président Talon au cours des campagnes électorales ? Pourquoi va-t-elle disparaitre surtout que la fusion des partis de cet ensemble en un seul parti national ne date pas de l’ère de la rupture.
Aux élections présidentielles de 2016, les partis de l’UN ont soutenu plusieurs candidats. Le Psd a soutenu au premier tour Sébastien Ajavon tandis que Lazare Sehoueto de Force clé a soutenu Patrice Talon au moment où Eric Houndété du même parti a soutenu Lionel Zinsou. Le Madep de Fagbohoun a soutenu a soutenu Talon. Si rien n’est fait pour éviter le pire, l’UN pourrait d’ici à là disparaitre en tant que Union, semble dire Idji Kolawolé selon qui la Rupture pourra être vidée de son contenu d’ici là.