Démarrée le lundi 19 septembre 2022 sur tout le territoire béninois, la rentrée des classes n’a pas été effective dans toutes les écoles. Les inondations compliquent la reprise des classes dans plusieurs écoles du pays. Un phénomène qui perdure.
Après plus de deux mois de vacances, élèves et enseignants assistent à une rentrée timide. Une forte pluie s’est abattue ce lundi 19 septembre sur Cotonou et plusieurs localités.
A Athiémé dans le Mono, 17 écoles sont inondées, selon le maire de cette commune, Saturnin Dansou. Des écoles de quatre des cinq arrondissements de la commune, Athiémé, Dédékpo, Atchanou et Adohoun sont inaccessibles à cause des inondations dues à la crue du fleuve Mono.
À Dangbo, les écoles de quatre arrondissements sont sous l’eau, de même que dans les Aguégués. L’inondation dicte également sa loi, à Zangnanado où 16 écoles sur 69 subissent cette perturbation.
Selon nos informations, la reprise dans certaines écoles est espérée à mi-novembre. « Dans la commune de Zangnanado actuellement nous dénombrons au total 16 écoles inondées, la rentrée peut avoir lieu à mi-novembre », confie le maire de la commune de Zangnanando . Il ajoute que dans sa commune, « sur les 16 écoles inondées, la rentrée peut avoir lieu en partie dans 02 écoles, Agonvè et Sagbovié».
Appel à l’aide
S’agissant des 14 autres écoles restantes , « on ne peut pas effectuer la rentrée parce qu’on ne peut rien. On va patienter le temps que l’eau se retire pour que les enfants ne fassent leur rentrée proprement dite. Habituellement, l’eau se retire vers fin octobre mi-novembre. Les enfants peuvent effectuer leur rentrée à partir de la mi-novembre », explique le maire de Zangnanado.
Une occasion pour l’autorité de demander l’aide des personnes de bonne foi. « Je vais profiter pour demander à toutes les bonnes volonté de venir au secours de la population de Zangnanando. Un cri de cœur à l’endroit de ceux qui ont l’habitude de nous venir en aide», dit-il. Le maire d’Athiémé qui a sillonné sa commune en compagnie du président de la coordination de l’association des parents d’élèves appellent aussi a l’aide. Sa commune expérimente depuis deux ans un système, loger les sinistrés dans des familles d’accueil. Le maire Saturnin Dansou et sa commune pensent aussi délocaliser les élèves en attendant que l’eau ne se retire des écoles inondées. Et pour ce faire, il sollicite les bonnes volontés.
M.A.Y
