Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité au Bénin, acheter un ordinateur ou un téléphone portable usagers communément appelés ‘’2e main’’ contient de gros risques pour l’acquéreur. Le porte-parole de la police républicaine au cours d’une sortie médiatique, a invité les populations à la prudence.
En achetant des téléphones portables et des ordinateurs d’occasion, le citoyen court de gros risques. Le porte-parole de la police républicaine a sensibilisé les populations lors d’une sortie médiatique.
Selon le commissaire Eric YERIMA, « il y a le risque d’acheter des appareils issus du cambriolage et ceux ayant servi à commettre des infractions liées à la cybercriminalité ». « Dans la perspective de lutter farouchement contre la cybercriminalité, la police s’est dotée de moyens technologiques qui lui permettent de retracer les téléphones portables ; mieux, de pouvoir recueillir des éléments de preuves dans les ordinateurs même si les données sont effacées », a-t-il informé.
Pour le commissaire de police, en prenant le risque d’acheter des appareils de seconde main, le citoyen opte pour la possibilité de répondre des activités illicites pour lesquelles ces appareils auraient servi.
Il a invité les personnes qui n’auraient pas assez de moyens pour acquérir ces objets à l’état neuf, à prendre toutes les garanties avant tout achat. « Connaître l’identité du vendeur et avoir ses contacts fiables, réclamer le reçu d’achat, garder une preuve de la transaction », a conseillé le porte-parole de la police.
En conseil des ministres mercredi 29 novembre 2023, le gouvernement dans sa volonté de renforcer la lutte contre la cybercriminalité au Bénin, a remplacé l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC), bras opérationnel de la police, par le Centre national d’investigations numériques (CNIN).