Le leader du mouvement religieux dénommé «Azzael Awouignan», sieur KPODEKON Mesmin, qui est à l’origine de la tension qui a fait 8 morts dont 2 policiers samedi 29 janvier 2022 dans le hameau de Kogandji, à 3 Km du village de Monkpa dans la commune de Savalou, a été interpellé dans l’après-midi de ce dimanche 30 janvier 2022 par la police républicaine avec certains de ses fidèles. Ses enfants et sa femme ont été interpellés à Cotonou.
A l’origine de ces affrontements, l’interpellation des membres du mouvement religieux dénommé «Azzael Awouignan» qui a annoncé la fin du monde. Depuis dimanche, le calme est revenu à Monkpa après les affrontements meurtriers du samedi 29 janvier 2022 qui ont fait 8 morts dont 2 policiers.
Au cours d’un point de presse ce dimanche 30 janvier 2022, le porte-parole de la police, le Commissaire principal de police Roger Tawès a déclaré que «des avis de recherches ont été lancés pour retrouver les responsables de cette secte afin qu’ils répondent de leurs actes». Ils sont désormais dans les mailles de la police.
A en croire la police, les responsables de la secte ont annoncé la fin du monde. Dans la logique de cette prophétie, les fidèles de la secte s’accaparent des cultures des agriculteurs dans les champs. » La dernière victime était une femme, informe la police. Dimanche 30 janvier 2022, le Commissaire principal Roger Tawès affirmait que : «le lundi 24 janvier 2022, une dame enceinte a été curieusement violentée et sérieusement molestée par quinze (15) fidèles de ladite secte pour des motifs fallacieux constitutifs d’infractions à la loi pénale». La dame violentée porte plainte. Le Commissaire principal de police Roger Tawès a fait savoir que «convoqués plusieurs fois par la Police, ils ont refusé de répondre auxdites convocations». C’est donc l’arrestation des mis en cause qui a dégénéré le matin du samedi 29 janvier 2022 au siège du mouvement religieux dans une ferme près de Monkpa.Après leur arrestation, le leader de la secte et ses fidèles devront répondre des faits qui leur sont reprochés.
A.C.C.
