Au Bénin, l’utilisation des sachets plastiques est interdite depuis environ deux ans. Après la phase de sensibilisation, le gouvernement passe à la phase répressive en octobre 2020.
La production, l’exportation, la commercialisation, la détention, la distribution et l’utilisation de sachets plastiques non biodégradables sont interdits au Bénin. Malgré la promulgation de la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017, certains continuent d’utiliser ces sachets plastiques non biodégradables.
Dans une interview à la presse, le directeur de la gestion des pollutions et nuisances du ministère du cadre de vie et du développement, Bertin Bossou, informe de la phase de répression qui commence en octobre 2020.
Depuis environ deux ans que cette loi a été adoptée,
A en croire le directeur, le gouvernement a procédé à la sensibilisation de tous les acteurs pendant deux ans. Il a aussi accordé des facilités aux importateurs et producteurs de sachets avant la répression dans un peu plus de deux mois.
Plusieurs activités ont été menées dans le cadre de la sensibilisation ces derniers mois.
Pour Bertin Bossou, des séances de travail ont été organisées avec des ONG. Ces dernières ont, à leur tour, formé et sensibilisé les différents acteurs notamment les usagers des marchés, les responsables des boulangeries, les responsables des supermarchés, et les pharmaciens.
Selon les explications du directeur des pollutions et nuisances du ministère du cadre de vie la sensibilisation a eu lieu aussi dans le milieu scolaire. Les producteurs ont été accompagnés dans le but de leur permettre de mettre aux normes certaines machines afin de répondre à la nouvelle réglementation. Des agents assermentés ont été aussi sensibilisés, Un projet de recrutement de 20 ONG est en vue. Ces ONG vont parcourir tout le territoire national. Il y aura aussi des spots et bandes défilantes. Le directeur n’occulte pas des actions médiatiques afin atteindre les couches les plus vulnérables. Les communes et municipalités ont été aussi sensibilisées.
De même que les chefs d’arrondissements, les chefs de quartiers, de villages. Ils joueront aussi leur partition dans la sensibilisation avant la phase répressive en octobre 2020.
Jean-Luc E. TOSSA