Il y a un an qu’une affaire montée de toute pièce par le syndicat et le Ministre d’alors Simplice Codjo a défrayé la chronique au Bénin. Après une longue procédure judiciaire, l’honneur de dame Flore Dovonou épouse Mèhinto est sauf. Ce qui est loin d’être le cas de Simplice Dossou Codjo et du Syndicat des travailleurs civils de l’intérieure et de la sécurité publique condamnés pour diverses infractions.
Il a été procédé à une vente aux enchères de matériels mobiliers usagés au ministère de l’intérieur en décembre 2014. Comme tout agent de l’Etat, Madame Flore Dovonou épouse Mèhinto a participé aux ventes aux enchères qu’organise le Ministère des Finances dans l’administration publique. Par ce biais, elle a acquis un salon usagé qu’elle a enlevé. Mais de manipulations en manipulations, ce simple acte de jouissance de son droit de propriété a été présenté comme un « enlèvement frauduleux ». Il s’en est suivi une polémique qui a conduit à son départ de son poste.
Sur injonction du ministère de l’intérieur, dame Flore Mehinto Dovonou alors SP du ministre de l’intérieur au moment des faits a été contrainte de retourner sous 24 heures les biens enlevés. Statuant en matière de référés civils, et en premier ressort le tribunal de Cotonou vient de rendre une ordonnance dans laquelle il a lavé de tout soupcon dame Mehinto en indiquant que l’injonction du ministère est une violation des articles 1583 et 544 du code civil et derechef un trouble de jouissance. Le tribunal de Cotonou saisi ainsi pour « cessation de voie de fait ou de trouble à jouissance » ordonne au ministère de l’intérieur de cesser lesdites voies de fait sous astreintes comminatoires de 5 millions de fcfa par jour de troubles constatés.
La vérité des faits établie
Aujourd’hui, la vérité des faits a été rétablie. Madame Nafissatou Adjin et son syndicat ont été condamnés à 200.000 francs cfa d’amende dans ce dossier qu’ils ont portés en méconnaissance du droit. Du coup, l’image de ce syndicat est écornée. Quant au ministre d’alors, Simplice Dossou Codjo, il a été condamné pour voies de fait ou trouble à la jouissance du droit de propriété. Voici les décisions de justice qui interpellent les syndicats et les autorités politico-administratives.