Les étudiants de la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (Flash) du campus d’Adjarra sous tutelle de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) sont oisifs depuis plus de deux mois. Alors qu’ils attendaient leurs résultats de première session, les autorités de la faculté ont pris la décision de sursoeir toute session de rattrapage. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Depuis, une grève persistante entrave le déroulement des cours.
Le mouvement de débrayage des étudiants de la Flash passe de 48 heures à 72 heures. Telle est l’information donnée par les responsables de l’Unseb entendez l’Union Nationale des Syndicats des Etudiants du Bénin dans la journée d’hier. En effet, cela fait bientôt deux mois que les étudiants de la Flash ne vont plus au cours. La session unique décrétée par le doyen de la Faculté le Professeur Flavien Gbéto, n’a visiblement pas reçu l’assentiment des responsables des étudiants. Mais en réalité qu’est ce qui divise les deux parties ? Sous le prétexte que la session de rattrapage est onéreuse et qu’elle n’apporte rien aux résultats définitifs, les autorités de la faculté veulent imposer une session unique aux étudiants qui n’agréent pas la décision. L’autre chose qui n’a pas aussi reçu l’approbation des étudiants de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (Flash) est l’instauration du système Licence-Master-Doctorat (Lmd) dont ils sont les seuls à l’expérimenter.
Ainsi, les étudiants, pour leur part, réfutent la thèse du coût élevé de l’organisation des examens et exigent une session de rattrapage. Pour le Président de l’union nationale des syndicats des étudiants du Bénin, les autorités n’ont pas les moyens de leur politique. Face à cette situation que traverse la Flash et face à l’entêtement des étudiants de l’Unseb, les autorités rectorales menacent d’invalider l’année académique en cours à la Flash. A en croire l’un des responsables du Campus d’Adjarra, si les étudiants continuent le mouvement de débrayage jusqu’à la fin de cette semaine, les horaires restant ne suffiront pas aux professeurs de rattraper. Conclusion, l’année académique à la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (Flash) risque d’être invalidée.