(A propos de la fermeture de frontières, les membres de la fondation demandent au président de la république (…) d’échanger avec nos frères et sœurs du Nigéria et du Niger, ainsi qu’avec leurs autorités pour une sortie de crise; ils invitent les Béninois à rester en prière afin que nos frères et sœurs qui sont en prison pour des dossiers à connotation politique soient libérés pour la consolidation de la paix)
Pour préserver la paix dans cette nouvelle année 2024, la Fondation Malehossou fait une demande aux politiciens toute tendance confondue. A travers une sortie publique au siège de la Fondation à Cotonou, la Fondation demande aux politiciens que « (..) de préserver la paix partout où ils sont». «Nous sommes à deux ans des élections municipales, législatives et présidentielles. Les propos belliqueux et attentatoires à la paix doivent être proscrits de tous nos lèvres», fait savoir la fondation. En présentant également ses meilleurs vœux à toutes les autorités et président des institutions de notre pays, à commencer par le Chef de l’Etat, le Président Patrice TALON, la Fondation Malehossou prie «Dieu de lui accorder la force et la clairvoyance nécessaire pour poursuivre l’œuvre salvatrice de gouverner notre pays dans le sens de son développement». «Le Bénin change, le Bénin se développe, en témoigne par exemple, la sécurité et la paix dans lesquelles nous avons traversé la période des fêtes de fin d’année», fait remarquer la Fondation.
A travers le message lu par le chargé de mission, la Fondation indique qu’elle sait à quel point le chef de l’Etat est préoccupé et soucieux du soulagement des peines des citoyens du Niger et du Bénin, à qui la fermeture de frontières créée d’énormes préjudices. A l’endroit du chef de l’Etat, les membres de la fondation plaident la cause des populations. «Nous sollicitons par ailleurs votre bienveillance aux fins d’échanger avec nos frères et sœurs du Nigéria et du Niger, dont la majorité sont des musulmans. Nous sommes persuadés, qu’un échange aussi bien avec eux, qu’avec leurs autorités, apporteraient une solution durable et pragmatique pour une sortie de crise», demande la fondation. A cette sortie, le premier vice-président de la fondation, l’Imam Moutawakilou a invité les acteurs politiques notamment et les béninois en particulier à dire la vérité et éviter le mensonge en 2024.
Par ailleurs, la Fondation Malehossou demande «à tous les Béninoiset Béninoises de rester en prière afin que nos frères et sœurs qui sont en prison pour des dossiers à connotation politique soient libérés toujours dans un processus de consolidation de la paix». Il faut rappeler qu’avant lecture de ladite déclaration, les alphas, imams et musulmans présents ont lu le coran et implorer les faveurs de Allah sur les dirigeants dont le président de la république. Lire ci dessous l’intégralité de la déclaration.
DECLARATION
«Respectables Imams,
Mesdames et Messieurs les responsables à divers niveaux de la Fondation Malehossou, Fidèles musulmans et non musulmans, membres de la Fondation Malehossou, Mesdames et Messieurs,
En ce début du nouvel an 2024, nous nous réunissons en ce lieu pour rendre gloire à Dieu Tout Puissant dont la bonté et la miséricorde nous ont permis de voir, l’année 2024. Par sa puissance, 2024 sera pour chacun de nous, une année de bonne santé, de succès durable, de plein bonheur et de prospérité dans toutes les domaines. Nous présentons également nos meilleurs vœux à toutes les autorités et président des institutions de notre pays, à commencer par le Chef de l’Etat, Son Excellence le Président Patrice TALON. Que Dieu lui accorde la force et la clairvoyance nécessaire pour poursuivre l’œuvre salvatrice de gouverner notre pays dans le sens de son développement. Le Bénin change, le Bénin se développe, en témoigne par exemple, la sécurité et la paix dans lesquelles nous avons traversé la période des fêtes de fin d’année. Les braquages et autres actes d’insécurités qu’on relevait autrefois, sont désormais derrière nous. C’est le lieu pour nous, d’exprimer nos sincères remerciements à l’endroit de toutes les forces de sécurité et de défense de la République et de leurs hiérarchies respectives.
Nous espérons que les politiciens sauront faire preuve d’esprit patriotique et de responsabilité pour le maintien de cette paix en ce moment où nous avançons progressivement vers l’échéance des prochaines élections. Dans cette nouvelle année nous demandons à tous nos frères et sœurs politiciens toute tendance confondue de préserver la paix partout où ils sont. Nous sommes à deux ans des élections municipales, législatives et présidentielles. Les propos belliqueux et attentatoires à la paix doivent être proscrits de tous nos lèvres. Citoyens et politiciens que nous sommes, nous devons savoir tourner trois fois la langue avant de parler, et c’est ce que nous enseigne le prophète Muhammad, paix et salut d’Allah sur lui.
Nous appelons les acteurs politiques à transcender les querelles personnelles et les invectives stériles pour se concentrer sur l’essentiel qui doit être le développement durable de notre cher et beau pays le Bénin. La paix n’est pas un vain mot, mais un comportement à adopter, nous apprend le Président Feu Houpheit Boigny. On sait quand ça commence, mais jamais quand ça fini.
Nous profitons de l’occasion pour demander également au Chef de l’Etat de ne pas se décourager dans la négociation en cours pour l’ouverture des frontières entre le Bénin et le Niger.
Excellence Monsieur le président de la république, nous savons à quel point vous êtes préoccupé et soucieux du soulagement des peines des citoyens des deux pays, à qui cette fermeture de frontières créée d’énormes préjudices. Nous sollicitons par ailleurs votre bienveillance aux fins d’échanger avec nos frères et sœurs du Nigéria et du Niger, dont la majorité sont des musulmans. Nous sommes persuadés, qu’un échange aussi bien avec eux, qu’avec leurs autorités, apporteraient une solution durable et pragmatique pour une sortie de crise.
Pour terminer nous demandons à tous les Béninoiset Béninoises de rester en prière afin que nos frères et sœurs qui sont en prison pour des dossiers à connotation politique soient libérés toujours dans un processus de consolidation de la paix.
Nous vous remercions».