« Paris ne s’est pas prononcé sur la culpabilité des mis en cause », selon Djènontin
Le ministre de la Justice Valentin Djènontin lors d’un point de presse hier a tenu à faire des mises au point et surtout informer sur la poursuite de la procédure.
Selon lui, le gouvernement béninois attend que la décision prononcée par la Cour d’Appel de Paris lui soit notifiée officiellement avant de tirer les conclusions qui s’imposent et envisager la suite à donner à ces procédures. Sur le fond même du dossier, Valentin Djenontin indique que la procédure d’inculpation ou non des mis en cause se poursuit car la justice française n’a pas été saisie pour établir leur culpabilité. « Cet affaire ne préjuge en rien de l’issue des procédures en cours auprès des juridictions béninois », souligne-t-il tout en rassurant l’opinion publique nationale et internationale sur le faite que le reste toujours un Etat de droit
Lire la Déclaration de presse du Garde des Sceaux
« Le Peuple Béninois et son Gouvernement viennent d’apprendre par la voix des médias que la cour d’appel de Paris a rendu un arrêt portant rejet de la demande d’extradition des sieurs Patrice TALON et Olivier BOCCO poursuivis au Bénin dans les affaires tentative d’empoisonnement et tentative de coup d’Etat.
Le Gouvernement attend que ladite décision lui soit notifiée officiellement pour tirer les conclusions qui s’imposent et envisager la suite à donner à ces procédures.
Toutefois, il convient de souligner que la justice française n’a pas été saisie pour établir la culpabilité ou non des mis en cause dans les affaires tentative d’empoisonnement et tentative de coup d’Etat. Cet arrêt ne préjuge donc en rien de l’issue des procédures en cours auprès des juridictions béninoises. Cependant, l’Etat béninois espère que les sieurs Patrice TALON et Olivier BOCCO, qui demeurent des citoyens béninois à part entière, se rendront un jour, disponibles afin d’aider la justice de leur pays dans la recherche et la manifestation de la vérité.
Le Gouvernement tient à rassurer l’opinion publique nationale et internationale que le Bénin est et demeure un Etat de droit qui garantit à toutes et à tous, l’exercice et la jouissance de leurs droits fondamentaux. Le seul guide de toute action publique dans ce dossier et d’autres, reste et demeura l’intérêt supérieur de la Nation, la stabilité, la paix et la préservation de nos acquis démocratiques ».