Au Bénin, un jeune , la trentaine,a été jugé par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) jeudi 8 août 2024 pour une affaire de sextorsion .
Le jeune est poursuivi par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) dans une affaire de sextorsion. Selon les informations, le jeune a menacé son ex-copine, de publier ses vidéos intimes contre la somme de 150 FCfa.
A la barre jeudi 08 août 2024, le prévenu n’a pas totalement reconnu les faits. Il déclare avoir pris une partie de l’argent demandé à son ex, mais que c’est la jeune femme qui lui envoyait volontairement ses vidéos intimes au moment où les deux tourtereaux étaient encore ensemble.
Dans ses réquisitions, le représentant du ministère public a mis l’accent sur les échanges du prévenu avec son ex-petite amie. Il a dénoncé la manière dont le prévenu a exigé les vidéos. Le ministère public juge trop violents ses messages. Il a alors qualifié le prévenu de « potentiel violeur ». Dans sa réquisition, il demande au juge de le condamner à une peine de cinq ans d’emprisonnement ferme et un million de FCfa d’amende.
Le juge a renvoyé le dossier au 21 novembre 2024 pour le délibéré. Faut-il le rappeler, n’ayant pas sollicité les services d’un avocat pour sa défense, le prévenu n’a pas eu droit à une plaidoirie.
Pour votre gouverne, la sextorsion est une forme de chantage dans laquelle l’attaquant menace d’envoyer des images ou des vidéos sexuelles de vous à d’autres personnes si vous ne le payez pas ou ne lui donnez pas de contenu sexuel supplémentaire Dans certains cas, les victimes se lient d’amitié en ligne avec le coupable, qui se présente souvent comme quelqu’un du même âge alors qu’il s’agit en réalité de bandes de malfaiteurs.
A.C.C.
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