Quid du dossier Metongnon devant la Cour Suprême ce vendredi ? La Cour suprême examine la demande de pourvoi en cassation du procès en appel de l’affaire CNSS/BIBE formulé contre l’arrêt n°21/CRIET/2C.COR rendu le 24 juin 2019 par la Chambre correctionnelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
La défense a fait sa demande il y a près de deux ans. Ce vendredi, la Cour suprême a déclaré irrecevable le recours formulé par la défense et rejeté la demande de casser la décision de la Criet., selon des sources à la Cour suprême. L ‘arrêt de la Criet est donc confirmé, a indiqué Me Aboubacar Baparapé à la sortie de l’audience. Metongnon et cie continuent de purger leurs peines et » en novembre prochain on va les accueillir en famille« , a précisé Me Baparapé. « C’est à ça qu’on va s’en tenir, faut plus qu’on aille sur des hypothèses« , conseille l’avocat.
L’affaire examinée à la Cour suprême ce vendredi implique Laurent Mètongnon, Romain Boko et Cie. C’est le troisième dossier inscrit au rôle de l’audience de ce vendredi 26 août 2022 de la Chambre judiciaire de la Cour suprême.
Il faut préciser que l’examen du dossier par la Cour suprême intervient à quelques mois de la sortie de prison des intéressés. Et avant ce vendredi, le Parti Communiste du Bénin (PCB) s’est inquiété avec le nouveau rebondissement dans le dossier. Laurent Mètongnon a été interpellé et déposé en prison le 17 novembre 2017. Il était au moment des faits Président du Conseil d’administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Il lui est reproché d’avoir opéré un placement de 17 milliards de francs CFA à la Banque internationale du Bénin (BIBE) contre des rétro-commissions, alors que la banque serait en faillite. Il a été condamné à 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de francs CFA en première instance au tribunal de Cotonou. Verdict confirmé, en juin 2019, en appel à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). En novembre prochain, Laurent Metongnon et cie devraient donc, sauf changement, sortir de prison.
A.C.C.