La Cour Suprême n’a pas donné raison, ce mercredi 18 mars 2020, au parti Mouvement Populaire de Libération (MPL) dans le dossier qui l’oppose à la CENA..
Le parti Mouvement populaire de libération (MPL) n’est pas dans la ligne de départ pour les élections communales du 17 mai 2020. Statuant en son audience de ce mercredi 18 mars 2020, la Cour suprême a débouté le parti de Sabi Sira Korogoné.
Le parti a essuyé un refus d’enregistrement de déclaration de candidature pour les communales prochaines de la part de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Il est reproché au parti d’avoir déposé une déclaration de candidature aux élections communales du 17 mai 2020 comportant un poste de candidat qui reste à pouvoir et 3682 candidats présentés au lieu 3630 au total contrairement aux dispositions de la loi.
Le président de la CENA Emmanuel Tiando a évoqué aussi d’autres raisons telles que des doublons de candidatures et le mélange des dossiers par arrondissement sans spécification des candidats. Jugeant la décision illégale, arbitraire et comme un abus de pouvoir de la part des commissaires de la CENA, les avocats du parti ont saisi, le vendredi 14 mars dernier, la Cour suprême comme le prévoit le code électoral.
S.E.