Aux États-Unis, l’ex-président Donald Trump est poursuivi dans de nombreux dossiers judiciaires, alors qu’il est candidat à la présidentielle de l’an prochain. Le procureur spécial qui instruit l’un de ces dossiers, Jack Smith, a demandé lundi 11 décembre à la Cour suprême de statuer en urgence sur l’immunité invoquée par l’ancien président.
Les avocats de Donald Trump demandent systématiquement que ses procès se déroulent après la présidentielle. Jack Smith, lui, veut aller vite. Le procureur spécial, qui instruit le dossier sur les tentatives présumées de l’ex-président d’inverser le résultat de la présidentielle de 2020, demande à la Cour suprême de statuer en urgence sur l’immunité de Donald Trump.
Car si dans ce procès fédéral, la juge a rejeté la requête en immunité du milliardaire, ses avocats ont fait appel, ce qui suspend la procédure, rappelle Jack Smith. « Si la procédure se déroulait selon le rythme ordinaire de la Cour d’appel, une décision finale pourrait ne pas intervenir avant de nombreux mois », vraisemblablement après la date fixée pour le début du procès, en mars prochain, a précisé Jack Smith. D’où cette demande, ce lundi 11 décembre, du procureur spécial à la Cour suprême de se saisir de la question en urgence, et d’entendre les arguments des deux partis avant la fin de sa session, le 30 juin.
Dans la journée, la Cour a accepté – non pas de se saisir de la question, mais de voir si elle allait le faire. Réaction de l’équipe de campagne de Donald Trump : « Il n’y aucune raison pour précipiter cette parodie de procès, sinon de nuire au président Trump et à ses dizaines de millions de partisans ».