La Cour constitutionnelle a effectué jeudi 04 mars 2021 son audience inaugurale dans ses nouveaux locaux à Ganhi. C’était en présence de nombreuses personnalités dont le Président du conseil constitutionnel du Burkina Faso, M Kassoum KAMBOU, le Garde des sceaux, Ministre de la justice, Séverin Quenum, une dizaine d’avocats et de magistrats. L’audience a été présidée par le Professeur Joseph DJOGBENOU, qui a réitéré l’engagement de son institution au service des citoyens.
C’est d’abord le secrétaire général de la Haute juridiction, Mr Gilles BADET qui a pris la parole pour rappeler à l’assistance, les differentes phases qu’à connues la Cour constitutionnelle et son et son histoire. Il a présenté avec des détails à l’appui les quatre bâtiments érigés au profit de la cour constitutionnelle.
Dans son discours d’ouverture, le President de la cour constitutionnelle, a tenu à remercier tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à la réussite de ce projet de réhabilitation et de rénovation du siège. Le Professeur Joseph DJOGBENOU a réaffirmé sa gratitude à l’égard du gouvernement du Président Patrice TALON pour les efforts consentis. Il declare à l’assistance: ”La présente cérémonie est symbolique au plan historique et au plan démocratique. Au plan historique, c’est en ces lieux que le 11 mars 1953, le général de Gaulle, alors qu’il sejournait au Dahomey, a déposé ses valises, plus précisément dans le bâtiment baptisé au nom d’une autre personnalité qui a tout aussi marqué l’histoire du pays je veux nommer Conceptia Ouinsou. Et l’on sait aussi que c’est au début du mois de mars de l’an 2011, que la deuxième présidente de la cour constitutionnelle nous a quittés. Inaugurer ces bâtiments en ce début du mois de mars, c’est donc une réconciliation avec l’histoire.
Au plan démocratique, chacun sait les missions de la Cour constitutionnelle. Et au début de la présente mandature, des réformes sont allées dans le sens de l’ouverture de la cour constitutionnelle aux citoyens et aux requérants, de la transparence de la procédure constitutionnelle, de l’appropriation par les citoyens de l’instance constitutionnelle. Il était normal que les suites de cette réforme se constatent et se consacrent par la destination d’un cadre approprié pour accueillir les citoyens qui sont les procureurs de la constitution.
Le plus difficile, ce n’est pas de construire, c’est d’entretenir. Nous allons veiller avec vous à faire en sorte qu’il n’y ait pas de regret de la part de l’Etat”
Le président Joseph DJOGBENOU n’a pas oublié de remercier son homologue du Burkina faso, Mr Kassoum KAMBOU en fonction depuis le 13 mars 2015. ”Votre recherche constante de la paix sociale et la parfaite organisation des élections dans votre pays, le Burkina Faso vous honore” à dit en substance, le Professeur Joseph DJOGBENOU.
Service de Presse/ Cour constitutionnelle