La communauté musulmane célèbre ce vendredi 1er septembre 2017 la fête du mouton, une célébration qui correspond à la commémoration du sacrifice d’Abraham. Conformément aux prescriptions du Coran, ceux qui ont les moyens immolent leur mouton, bélier et autre animal en guise de reconnaissance aux bienfaits d’Allah.
L’édition 2017 de la fête de la tabaski sera sobre dans certaines familles. Sauf changement. A la veille de cette fête les moutons cherchent preneurs dans les marchés de bétail.
Les vendeurs de mouton chantent le même refrain de chaque année. Selon un Nigérien, vendeur de moutons au marché de bétail de Djeffa, «…la mévente s’est installée cette année », Ceci se justifie par l’absence de la clientèle cette année à quelques heures de cette fête. Toutefois certains vendeurs de moutons gardent toujours espoir.
Morosité économique oblige, ces vendeurs sont contraints de vendre parfois en dessous du prix d’achat de leurs moutons ».
La situation économique actuelle ne facilite pas la vente voire l’achat. Des familles sont contraintes de réduire le nombre de moutons à acheter. C’est le cas de Nouroudine. « J’avais l’habitude de payer au moins quatre boucs pour la Tabaski. Cette année, j’ai acheté deux», raconte –t-il.
Toutefois, plusieurs fidèles musulmans ne perdent pas espoir. Ils croient en la providence qui leur permettra d’acheter au moins un mouton pour la fête. Et cette prière est aussi partagée par les vendeurs qui attendent avec patience les acheteurs qui ne manqueront pas de célébrer la tabaski ce vendredi 1er septembre.