(La cité royale de Houawé à travers un comité avec à sa tête Prof Dodji Amouzouvi met les bouchées doubles)
La marche pour le développement de Houawé Djotin, source de naissance du Royaume d’Abomey se poursuit. La cité royale de Houawé met les petits plats dans les grands pour la célébration du quatre centenaire de la naissance de son fondateur, le Roi Dako Donou ( 1620-1645). Un comité regroupant une soixantaine de HOUAWÉVIS avec à sa tête Prof Dodji Amouzouvi a tenu une réunion au cours de laquelle deux décisions ont été prises.
L’acte numéro un (1) du quatre centenaire du Roi Dako Donou 1620 1645 vient d’être posé.
Houawé Djotin est la source de la naissance du royaume du Danxomè. C’est ainsi qu’à l’invitation du Roi KPÔGBEMABOU, une soixantaine de HOUAWÉVIS ont, au cours d’une réunion réfléchi sur la célébration du quatre centenaire de Houawé Djotin, source de naissance du Royaume d’Abomey.
Pour que l’histoire ne s’efface pas, la vie et l’oeuvre du fondateur de la cité royale de Houawé sera donc célébrée à travers le quatre centenaire de sa naissance.
A l’issue de la rencontre, deux décisions importantes ont été prises. Il s’agit de la mise en place d’un comité de réflexion, composé de cinq (5) membres, dirigé par le Professeur Dodji Amouzouvi. Ce comité a plusieurs tâches ou missions à accomplir. Il s’agit de : proposer les statuts d’une association de développement dénommée HOUAWE DJOTIN NA GNON ; proposer un chronogramme des activités devant meubler le quatre centenaire ; et proposer un comité de pilotage du quatre centenaire
Ces trois points seront soumis à l’adoption de la plénière dimanche prochain à 10 heures toujours à HOUAWE, apprend-on.
Dakodonou (ou Dako Donou) a régné sur le royaume du Danhomè (dans le Bénin actuel) entre 1620 et 1645.
Selon la légende, Dakodonou, réputé brutal et violent, prend le pouvoir alors que son frère, Gangnihessou, était hors de la capitale.
Ses symboles sont : une jarre à indigo et un briquet, en référence à un incident qui conduisit Dako à se faire appeler Dakodonou : lors d’une querelle avec un certain Donou, marchand d’indigo, Dako attaque celui-ci par surprise, le tue et place le cadavre dans une jarre à indigo qu’il s’amuse à rouler.
Son fils Houégbadja, parfois présenté comme son neveu, lui succède en 1645.