Après sa visite au Niger, le président du groupe de la Banque mondiale David Malpass était à Lomé est venu discuter des axes interventions stratégiques de la Banque mondiale au Togo, notamment concernant l’insécurité alimentaire et l’éducation.
Le président du groupe de la Banque mondiale est allé au port autonome de Lomé vendredi 31 mars. Dans ses bagages, il a apporté 34.000 tonnes d’engrais pour l’amélioration de la production agricole dans le contexte difficile de la guerre en Ukraine.
Deuxième étape, la visite de l’université de Lomé où il a assisté à la signature d’un accord avec Clark-Atlanta University. La Banque mondiale s’est largement engagée dans ce rapprochement.
Accord avec une université américaine
Cet accord doit permettre d’élargir les possibilités offertes aux étudiants, mais aussi aux enseignants dans le domaine de la recherche. Pour David Malpass, la transformation économique de l’Afrique dépend de la formation : « Ces engagements, ainsi que les partenariats tels qu’annoncés aujourd’hui entre Clark-Atlanta University et l’Université de Lomé, créent des changements significatifs, contribuant aux efforts du continent pour produire la masse critique de main-d’œuvre hautement qualifiée et les résultats de la re-cherche nécessaire pour relever les défis du développement local et régional dans divers secteurs prioritaires », souligne-t-il.
Pour sa part, le ministre togolais de l’Enseignement supérieur, Majesté Ihou Watéba, s’est réjoui de la signature d’un accord. Mais il attend de ce partenariat un retour des étudiants au pays. « Il faudrait donc, si ce n’est pas encore écrit dans ce partenariat, qu’on inscrive véritablement la notion de retour des cadres que nous avons formés », a-t-il déclaré.
Le portefeuille actuel de la Banque mondiale au Togo s’élève à 955 millions de dollars. Il couvre de nombreux secteurs comme l’éducation, de la primaire jusqu’à l’enseignement supérieur, dans des domaines spécifiques comme l’agriculture et l’environnement.
RFI