L’amélioration des infrastructures routières et le renforcement des relations économiques entre le Bénin et les pays limitrophes préoccupent le gouvernement Talon. C’est à cet effet que le Conseil des ministres du mercredi 06 juin 2018 a décidé de la saisine du Parlement aux fins d’autoriser la ratification de l’accord de prêt de la BID pour la réhabilitation de la route Béroubouay-Malanville du corridor Cotonou-Niamey. Les députés sont invités à vite agir. La balle est donc dans leur camp.
Il s’agit de deux accords de prêt d’un montant global de 65,02 milliards de francs Cfa, obtenu auprès de la Banque islamique de développement (Bid). La section à réhabiliter, Béroubouay-Malanville, est longue de 169,4 km. L’autorisation de ratification de cet accord de prêt permettra le démarrage des travaux. C’est pourquoi le gouvernement a sollicité du Parlement l’autorisation de ratification des accords-cadres de financement partiel du projet de réhabilitation du corridor Cotonou-Niamey, section Béroubouay-Malanville.
Faut-il le souligner, cette route constitue un axe important dans les activités économiques dans le Nord Bénin. Sa réhabilitation renforcera aussi les relations économiques entre le Bénin et les pays de l’hinterland. Il y aura une nette amélioration des infrastructures de transport sur le corridor Cotonou-Malanville-Niamey.
Dans le Programme d’Action du Gouvernement, un accent est mis sur la densification et la réhabilitation du réseau routier. La vision du gouvernement est d’offrir de meilleures conditions de transport aux usagers et surtout aux pays de l’hinterland. Le conseil des ministres a donc décidé de saisir l’Assemblée nationale pour l’autorisation de ratification de l’accord de prêt. Les députés sont appelés à vite agir. Surtout que leur vote renforcera la confiance dont bénéficie le gouvernement Talon auprès des partenaires au développement. La balle est désormais dans le camp des députés de l’Assemblée nationale. Le gouvernement a joué sa partition. Et les populations qui ont manifesté leur joie après cet acte posé par le gouvernement Talon n’attendent que le Parlement pour se réjouir davantage. La balle est donc dans le camp des députés.