Les responsables des formations politiques de l’opposition étaient au domicile de l’ancien président de la République, Boni Yayi, le samedi 04 mai 2019. Cette visite intervient au lendemain des actes de violence survenus les 1er et le 2 mai dernier dans la ville de Cotonou, à la suite d’une supposée arrestation de l’ex chef d’Etat, Boni Yayi.
Au cours de cette rencontre, les responsables politiques de l’opposition ont plaidé pour le retrait des forces de sécurité à Cadjehoun des encablures du domicile de Boni Yayi. Et pour cause, l’avenue donnant accès au domicile est fermée à la circulation et placée sous surveillance militaire.
Venus en véhicules, les responsables politiques de l’opposition ont dû emprunter des voies de contournement pour accéder à la résidence de l’ancien président de la République.
La délégation était composée de l’ancien président de la République, Nicéphore Dieudonné Soglo, Candide Azannaï du parti Restaurer l’espoir, du premier vice-président de l’Assemblée nationale, Eric Houndété et de Donklam Abalo du parti USL.
Faut-il le souligner, ces partis de l’opposition n’ont pas pu obtenir leur certificat de conformité, document sans lequel, ils n’ont pas pu déposer leurs dossiers aux législatives 2019.