Son passage sur l’émission « Ma part de vérité » de Golfe Tv aura permis de mettre fin à l’intoxication qui a cours depuis des années. André Okounlola, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a donné des éclaircissements par rapport à l’affaire machines agricoles pour laquelle il a été accusé à tort et à travers jusque –là.
« …Je ne me reproche absolument rien…Dans ce dossier de machines agricoles, je n’étais qu’un exécutant. Je ne suis mêlé ni aux commandes, ni à la manipulation des fonds. Mon rôle était de réceptionner les machines et aller les déposer… Notre pays est exceptionnel. C’est la jalousie .Que Dieu pardonne ceux qui racontent des choses qu’ils ne maîtrisent pas ». Tout est désormais clair. L’honorable André Okounlola a parlé. Les vautours sont désormais fixés. Ils devront chercher de cadavres ailleurs.
Pour rappel, c’est en Juin 2008 que le Conseil des Ministres a adopté le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA). L’ambition du gouvernement était de faire du Bénin une puissance agricole. C’est ainsi que le gouvernement a voulu créer des conditions susceptibles de réduire les difficultés liées aux travaux agricoles jusque là archaïques par endroits. Le gouvernement a fait recours à la mécanisation et la motorisation agricole. C’est ainsi que le gouvernement de Boni Yayi a mis en place le Programme de Promotion de la Mécanisation Agricole (PPMA). Il nomme à sa tête André Okounlola. Faut-il le souligner, ce programme a connu des difficultés dans son opérationnalisation. Des dénonciations, il y en a eu à l’époque. En tête de proue, l’honorable Janvier Yahouédéhou.
Le passage sur l’émission « Ma part de vérité » de Golfe Tv dimanche 07 janvier 2018 a permis à l’Honorable André Okounlola alors interpellé de se prononcer sur ce dossier.
L’He Okounlola a fait la genèse de ce dossier. Selon ses explications, c’est suite à la crise alimentaire en 2008 que le président Boni YAYI a décidé de commander les équipements à mettre à la disposition des paysans pour booster la production agricole. Coordonnateur du PPMA, André Okounlola a été par la suite instruit par son ministre de tutelle Roger Dovonon. Il lui a été demandé de prendre les dispositions pour l’acquisition de ces matériels. Il a décidé donc de faire une lettre sous forme d’une communication à envoyer au gouvernement. Dans ladite communication, André Okounlola estime qu’en tant que coordonnateur, il n’est pas habileté à prendre de telles décisions. Le gouvernement en réponse à sa lettre a pris la décision en délivrant par l’intermédiaire de son Ministre des Finances, Monsieur Soulé Mana Lawani au ministère de l’agriculture l’autorisation de passer les marchés gré à gré.
Cette étape passée, le gouvernement les a instruit de se mettre en collaboration avec la Direction Nationale des Marchés publics pour la consultation de trois entreprises. Selon ces explications, l’Honorable André Okounlola souligne que ces entreprises ont été recrutées par la Direction Nationale des Marchés publics qui a validé le prix de passation de ces marchés. L’honorable André Okounlola affirme qu’il n’a été mêlé ni à la sélection des entreprises, ni à la validation des prix, ni à la commande de ces machines. Selon ses propos, après réception de ces machines agricoles, c’est le gouvernement qui a procédé à leur répartition. Le même gouvernement (celui de Boni Yayi) a pris la décision de subventionner les équipements à hauteur de 50 % aux paysans ce qui revient à 6.000.000 FCFA au lieu de 12.000.000 FCFA à payer en trois tranches.
Pour récupérer les sous auprès des paysans, explique André Okounlola, le coordonnateur du programme qu’il était, introduit, à nouveau une communication au gouvernement et propose la création d’un compte spécial au Trésor Public, ce qui a été fait.
Selon les explications de l’Honorable André Okounlola, sur tout le processus, il a été qu’un simple exécutant. Il dit être serein et prêt à répondre à tout moment par rapport à ce dossier. Et pour cette sortie, André Okounlola met non seulement fin à l’intoxication, mais encourage le Président de la république à 3continuer la lutte contre la corruption ». Autre chose, à travers cette sortie médiatique, il met l’ancien régime, celui de Boni Yayi devant ses responsabilités.