Le processus qui a conduit aux élections législatives du 28 avril était, ce week-end, au menu de la rencontre de l’He André Okounlola et certains responsables du Bloc républicainavec les populations de la 18è circonscription électorale.Dans la soirée du samedi 06 avril 2019, ils étaient à Savè où les attendaient les représentants des enseignants (primaire et secondaire), les artisans, les étudiants, les élèves et des zémidjans.
Suite au manque de consensus entre les acteurs politiques en vue de trouver une solution de sortie d’impasse pour permettre aux partis politiques dont les dossiers ont été invalidés et donc recalés pour les législatives du 28 avril 2019, le bureau politique du parti Bloc Républicain a instruit les différents responsables du parti dans chaque département à l’effet d’investir la base pour expliqueraux populations les faits. C’est dans ce cadre que l’élu de la 10ème circonscription électorale, l’honorable André OKOUNLOLA accompagné du DG FNPEEJ, Me Paulin AKPONA, du Docteur Romaric OGOUWALÉ et d’autres responsables du Bloc Républicain ont entamé une série de rencontre avec les différentes couches de la population à la base.
Dans la soirée du samedi 06 avril 2019, ils étaient à Savè où les attendaient les représentants des enseignants (primaire et secondaire), les artisans, les étudiants, les élèves et des zémidjans.
Dans ses propos liminaires, l’honorable André OKOUNLOLA a remercié ceux qui ont effectué le déplacement. Après les avoir exhortés à prêter une écoute attentive à tout ce qui sera dit, il a présenté l’historique de la situation et fait remarquer que c’est suite à un diagnostic de tous les acteurs politiques qui sont unanimes sur le caractère nécessaire de la réforme du système partisan. Même le Président de l’Assemblée nationale, Me Adrien HOUNGBEDJI, dans son discours d’investiture en mai 2015 invitait les députés à une réflexion profonde sur la réforme du système partisan pour mettre fin à la prolifération des partis politiques au Bénin et à penser au financement des partis politiques par l’État, a-t-il rappelé. C’est dans cette perspective que l’Assemblée nationale avait entamé des ateliers et séminaires avec l’ensemble des députés élargis à d’autres organisations du pays. Ces consultations ont donné naissance aux nouvelles lois électorales à savoir la charte des partis politiques et le code électoral. Il a rappelé que par exemple, la charte des partis politiques a été votée à l’unanimité des députés de la minorité comme de la majorité à l’exception de l’honorable Guy MITOKPÊ qui a voté abstention.
L’He Okounlola a tenu à préciser que cette réforme a permis la fusion de partis politiques et c’est le cas du Bloc Républicain qui est un ensemble de plus de cent (100) partis et mouvements politiques. L’objectif visé qui est la consolidation de l’unité nationale est atteint et cela va surtout réduire les dépenses liées à la confection des bulletins de vote. Mieux, dit-il, l’exigence du quitus fiscal à tous les candidats a permis au trésor public de collecter près de trois (03) milliards de francs cfa. Il est également demandé à tout candidat de verser 10? du montant légale dépensé pour la campagne soit trois (03) millions de francs CFA par candidat et son suppléant ce qui donne au total 249 millions par parti politique et non par candidat comme tente de le faire croire certains acteurs politiques.
Comme toute réforme à son début cause de difficultés dans son application, la mise en œuvre de ces deux lois s’est révélée trop contraignante pour certains partis politiques qui n’étaient pas habitués à autant d’exigence ce qui a conduit à l’invalidation de la candidature de ces derniers. Le président de la République en tant que père de la nation a déploré la chose et a instruit le Président de l’Assemblée nationale Maître Adrien Houngbédji à l’effet d’entamer les pourparlers afin de trouver un consensus conformément au protocole de la Cedeao qui exige le consensus lorsqu’il s’agira de toucher les lois électorales à moins de six mois des élections. La recherche de ce consensus a été infructueuse du fait du dilatoire que font les députés de la minorité qui sont en difficulté mais qui font de leur volonté une exigence. Ce défaut de consensus a été également constaté par les Présidents des institutions de la République élargie au Médiateur de la République lors d’une rencontre qu’ils ont eu avec le Président de la République, Patrice TALON. De cette rencontre et du Conseil des Ministres qui a suivi, il a été décidé de la poursuite du processus électoral.
Dans ses propos, l’honorable André OKOUNLOLA, a fait savoir qu’il n’a jamais été question de l’exclusion de certains partis politiques du processus électoral. La délégation a exhorté les militants à se mobiliser et à se tenir prêts pour les campagnes électorales qui vont démarrer les jours à venir et qui vont aboutir à une large victoire du parti Bloc Républicain.
Dans leur prise deparole, lesinvités ont remercié l’honorable et sa délégation pour l’exercice qui leur a permis de mieux comprendre la situation. Ils ont témoigné leur soutien au parti Bloc Républicain et se disent prêts à aller aux élections le 28 avril 2019.