Les membres du gouvernement ont validé ce mercredi 3 avril, au cours de leur traditionnelle rencontre hebdomadaire, la proposition des présidents d’institutions prise lundi 1er avril. Rien ne pourra plus arrêter le processus en cours. Les deux partis retenus par la commission électorale investiront donc les villes et campagnes pour convaincre leurs électeurs afin de ratisser large au soir du 28 avril prochain.
Certains s’attendaient à un miracle ce mercredi. Le chef de l’Etat pourrait, selon eux, prendre une ordonnance pour repêcher les partis éliminés des élections législatives du 28 avril prochain. Ce rêve est définitivement brisé. Le conseil des ministres est allé dans le même sens que les présidents d’institutions.
En effet, les membres du gouvernement réunis en conseil des ministres ce mercredi 03 avril 2019 ont mené des discussions autour du processus électoral en cours. Après analyse des différents faits qui ont marqué le processus, le conseil des ministres a validé la proposition des présidents d’institutions.
Ceux qui pensaient que le chef de l’Etat allait prendre une ordonnance pour repêcher les partis éliminés de la compétition par la Cena doivent donc se désillusionner. Leur rêve est définitivement brisé.
Le gouvernement s’est donc aligné sur le communiqué des Présidents d’Institutions. Les membres du gouvernement ont en effet estimé que l’impasse électorale ne saurait justifier la suspension du processus, vu que les acteurs politiques ont été incapables d’aboutir à un consensus.
Selon le compte rendu du conseil des ministres, le Président de la République a fait le point des différentes démarches menées dans le cadre de la résolution de la crise préélectorale
Selon ce point, le chef de l’Etat animé par l’esprit de dialogue a rencontré les forces politiques de l’opposition en premier lieu. Après, il a échangé avec toute la classe politique à qui il a fini par confier la mission de la recherche de solutions consensuelles. Le Président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji mandaté a pris le relais des discussions. Après plusieurs semaines, le chef de l’Etat a été informé du défaut de consensus observé au Parlement autour des lois dérogatoires en vue des élections inclusives. Faut-il le souligner, le chef de l’Etat a aussi rencontré les membres des organisations de la société civile et l’ancien président de la république, Nicéphore Soglo.
« Le processus électoral doit se poursuivre… », a proposé lundi les Présidents d’Institutions
Après l’échec du Parlement, le chef de l’Etat a rencontré les Présidents d’Institutions. L’objectif est de savoir la conduite à tenir en de telles circonstances. De cette séance, il ressort que le processus électoral doit se poursuivre pour la tenue à bonne date des élections.
En effet, les Présidents d’Institutions ont aussi noté l’absence de consensus. Et ils estiment que l »ordre constitutionnel doit être respecté quitte à revenir sur la situation après.
Se basant donc sur cette conclusion des présidents d’Institutions, le conseil des ministres a alors décidé de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la tenue à bonne date des élections législatives du 28 avril 2019. Le gouvernement invite donc les populations à faire preuve de discernement pour des élections transparentes et apaisées