Le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a lancé le 14 juin 2018 à Azalai Hôtel de la Plage à Cotonou le séminaire national sur le code électoral.
La cérémonie d’ouverture qui a donné le coup d’envoi des réflexions s’est faite devant un parterre fait, du représentant du chef de l’Etat, le ministre Abdoulaye Bio Tchané, des membres du bureau du parlement et de la conférence des présidents, des députés, des représentants des institutions de la république, des membres du corps diplomatique et consulaires.
Ce séminaire auquel ont pris part près de deux cents participants, a pour objectifs de permettre à l’ensemble des députés, aux acteurs politiques et aux différentes composantes de la société civile de jeter un regard critique sur le code Electoral en vigueur au Bénin afin de mieux cerner les insuffisances y relatives et d’explorer des pistes d’amélioration du cadre législatif et donc du système électorale au Bénin.
Les travaux placés sous la présidence de maître Adrien HOUNGBEDJI, Président de l’Assemblée Nationale, ont connu la participation du ministre d’Etat chargé du plan et du développement ; des représentants du corps diplomatique ; des Honorables députés à l’Assemblée Nationale ; des Représentants du Gouvernement ; des Chefs de partis politiques ; des représentants de la société civile; des représentants des centrales syndicales ; des autorités religieuses et confessionnelles ; es personnalités politiques et du monde universitaire; …
Au terme des discussions générales et des travaux en ateliers, l’on peut retenir des convergences de vue sur les points suivants :
• La nécessité de la recherche d’un consensus autour du nouveau code électoral ;
• L’urgence des mesures idoines pour une meilleure représentativité des femmes dans les instances de décisions dès les élections à venir ;
• La nécessité de revoir, en hausse, le nombre de sièges des députés pour tenir compte de l’évolution démographique du pays ;
• La nécessité du choix d’un mode de scrutin pour plus de sincérité dans le vote des électeurs et pour favoriser le regroupement des partis politiques ;
• La nécessité de prévoir de nouvelles modalités pour l’élection des maires et prévoir des mécanismes pour éviter les destitutions récurrentes ;
• La nécessité, pour le Bénin, d’opter pour des élections générales ; ce qui fera de l’économie pour le pays et évitera que l’on ne soit en campagne permanente ;
• La nécessité de renforcer les attributions de la CENA en lui confiant la gestion du fichier électoral et la gestion du financement public des partis politiques. Ceci passe par des mesures qui garantissent sa plus grande professionnalisation ;
• La nécessité d’introduire dans le nouveau code électoral des dispositions pour décourager la transhumance politique ;
• La nécessité de procéder à une révision ciblée de la constitution pour rendre possible certaines des améliorations souhaitées.
• Les questions du quitus fiscal, de la résidence et du seuil électoral pour l’attribution des sièges ont fait l’objet de vifs débats et méritent d’être vidées.
Cotonou, le 14 juin 2018