La campagne cotonnière 2016-2017 est une réussite. Après le rétablissement de l’accord cadre suspendu sous le régime défunt, l’Association interprofessionnelle du coton (AIC) joue déjà son rôle et met en branle sa stratégie. Pour battre d’autres records, l’AIC s’active. Entre autres actions, elle mobilise déjà les quantités d’intrants à mettre à la disposition des producteurs pour le compte de la campagne agricole 2017 2018.
La campagne cotonnière s’annonce bonne. L’AIC prend déjà le taureau par les cornes. Elle ne veut pas se faire surprendre. Elle a pris ses responsabilités dans la mise à disposition des intrants aux producteurs, surtout que déjà dans le septentrion, la saison des pluies s’annonce.
En effet, en terme de responsabilité, l’AIC n’est pas restées sur ses lauriers après le rétablissement de l’accord cadre suspendu sous le régime Yayi. On se rappelle, cet accord cadre a été réhabilité à l’avènement au pouvoir du président de la république, Patrice Talon. Les producteurs auront donc à temps les semences et les intrants. L’AIC s’active et ses hommes sont déjà sur le terrain. « Nous venons du terrain et il y a de la pluie qui s’annonce dans l’Alibori où j’étais et les producteurs ont commencé par être un peu inquiets. Nous les avons rassurés de la possibilité d’avoir la totalité des intrants pour qu’à la fin de la campagne, on puisse revenir encore devant vous et annoncer que nous avons gagné le pari que nous sommes donnés ». Propos de Victor Santos Djikpesse, Chef service semence et intrants chimiques de l’Association interprofessionnelle du coton (AIC).
Les précisions du Chef service semence et intrants chimiques de l’AIC
Le Chef service semence et intrants chimiques de l’AIC parle ici des différentes dispositions prises pour la mise à disposition des intrants aux producteurs : « Dans le cadre de la culture cotonnière au Bénin, nous avons l’expérience et nous nous réjouissons aujourd’hui, parce que le président Talon, depuis son installation a réhabilité l’accord cadre, qui a été suspendu. Dans ce cadre l’année dernière, vous n’êtes pas sans savoir que nous avons eu des difficultés énormes, pour pouvoir accompagner les producteurs dans la production cotonnière. Nous nous réjouissons aujourd’hui, parce que contre vents et marrées, nous sommes déjà à 413.000 tonnes et nous attendons encore une vingtaine de mille de tonnes pour atteindre les prévisions annoncées par le président Talon, il y a une semaine. Après les péripéties de la campagne 2016-2017, nous avons pris le taureau par les cornes. L’AIC étant dans la plénitude de ses activités, nous avons eu à organiser un appel d’offres courant janvier 2017, qui a été remporté par la société SODECO. Elle a la charge de mettre à disposition des producteurs depuis l’importation jusqu’au niveau des champs, la totalité des intrants qui sont consommés. Ces intrants sont déclinés en trois catégories par rapport aux engrais. Nous avons deux types d’engrais : NPK et ASB maïs et vivriers. L’autre type, c’est NPK coton. Vous voyez derrière moi un navire. Il y a un qui comporte l’engrais vivrier dont le sac est en jaune et l’engrais coton, dont le sac est en rouge. Il y a un autre navire que nous attendons et qui est en rade et qui comporte de l’urée. En terme de quantité, nous avons 202.000 tonnes d’engrais déclinées comme suit : NPK SB coton, qui est de 117.000 tonnes ; NPK SB avec une particularité du zinc dont la composition complète est pour les vivriers et qui est de 28.000 tonnes. Et nous attendons le navire qui est rade avec l’urée dont la quantité est en principe devrait contenir 57.000 tonnes mais qui a aujourd’hui 42.000 tonnes à bord. Il urge que nous accompagnions les producteurs pour que ces différents engrais soient à leurs dispositions et pour que l’utilisation soit efficiente et efficace. Nous attendons encore deux ou trois navires dans les tous prochains jours. Le bien ne fait pas du bruit et le bruit ne fait pas du bien. Nous nous intervenons que sur la demande des producteurs, qui veulent s’assurer qu’ils auront tous les intrants. Nous avions déjà reçu un navire de 36 tonnes d’engrais NPK coton distribués dans le département de l’Alibori et du Borgou et ce navire en cours de déchargement et dont le chargement sera disponible d’ici trois jours est destiné pour les départements de l’Atacora et la Donga et une partie de l’Alibori. Nous sommes entrain de faire du bon travail et nous sommes prêts à accompagner le chef de l’Etat et la filière coton pour qu’il redore son blason. Il y a aussi des phyto sur le terrain. Il y a déjà un ou deux navires de l’herbicide Toto, tant chouchouté par les producteurs, qui se trouve être annoncé. Dès demain, la société de transit est à pied d’œuvre pour acheminer ces herbicides vers les producteurs. Nous venons du terrain et il y a de la pluie qui s’annonce dans l’Alibori où j’étais et les producteurs ont commencé par être un peu inquiets. Nous les avons rassurés de la possibilité d’avoir la totalité des intrants pour qu’à la fin de la campagne, on puisse revenir encore devant vous et annoncer que nous avons gagné le pari que nous sommes donnés ».
Réalisation : Armelle C. CHABI