Des 350 personnes détenues bénéficiant de la grâce présidentielle par décret en date du 3 août 2022, il n’ y a aucune pour le compte de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). C’est donc fait depuis le 6 août 2022. 126 personnes condamnées et détenues dans les prisons d’Akpro-Missérété, d’Abomey, d’Abomey-Calavi, de Savalou, de Lokossa, de Porto-Novo et de Cotonou bénéficient d’une libération conditionnelle au titre du deuxième trimestre de l’année 2022 pour le compte de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Au nombre des 126 bénéficiaires de cette liberté conditionnelle, il y a Kikissagbé Godonou Bernard incarcéré le 23 juillet 2018 pour escroquerie en bande organisée ; Saizonou Magloire Sètondji, poursuivi pour stellionat le 14 février 2019.
Selon l’Arrêté en date du 6 août 2022 signé du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Séverin Maxime Quenum, il est mentionné à l’article 2 que « l’exécution de cette mesure est subordonnée, pour les personnes condamnées pour crimes et délits économiques commis au préjudice de l’État, des établissements, offices et sociétés publics ainsi que des collectivités territoriales, au remboursement et au règlement des sommes mises à leur charge ». Le Procureur spécial de la Criet est chargé de l’application de cette décision. « L’arrêté 4 souligne que « le présent Arrêté prend effet pour compter de sa date de signature et sera publié au journal officiel ».
A.C.C.